- EAN13
- 9782246817727
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 12/11/2020
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 20,00
De quoi la dépression est-elle le signal ? Que nous dit-elle du monde ? Car
nous pouvons partir d’une seule certitude : la dépression est désormais une
épidémie mondiale. Épidémie aveugle, impalpable, sans contagion manifeste ni
provenance identifiable – mais qui en est d’autant plus redoutable, elle qui
touche un Français sur cinq, et 300 millions de personnes dans le monde.
Est-elle une maladie comme les autres, avec ses diagnostics et ses
traitements ? Ou le symptôme d’un malaise plus large, touchant à
l’organisation même de notre société ?
Nous invite-t-elle surtout à repenser le suicide ? Car tel est son visage
ultime, qui frappe 800 000 personnes chaque année dans le monde – mais qui
est lui-même plus ancien que la dépression. Cette dernière serait-elle une
maladie mortelle, à l’image de bien d’autres pathologies ? Y a-t-il, en ce
cas, une médecine du suicide ?
La dépression est-elle le mal du siècle ? Et si oui, quelles conclusions en
tirer ? Est-ce à dire qu’elle est le visage d’une souffrance coextensive à
notre époque ? Ou qu’elle est le nouveau nom donné à une maladie anhistorique
- à une seule et même maladie qui, parce qu’elle serait ineffable,
traverserait les siècles en changeant à chaque fois d’appellation ? La
dépression serait-elle alors la réincarnation moderne d’un mal que nous avons
connu à travers les mots d’asthénie, d’ennui, de spleen et de mélancolie ?
Nécessité, donc, d’un double travail : d’une photographie de nos
souffrances contemporaines, et d’une archéologie du mal-être.
Mais aussi :
\- « Nietzsche, Artaud, 1969 », un écrit de jeunesse inédit de Bernard-Henri
Lévy : le texte de trois conférences qu’il avait prononcées au séminaire de
Jacques Derrida à l’Ecole Normale Supérieure.
\- « Renaissance de Paul Nizan », par Florent Zemmouche.
\- « Le jargon en question : Heidegger et Bourdieu », de Nathan Devers
\- Un dossier photographique sur le métissage.
\- Un article sur Heidegger et Hans Jonas, de Joseph Cohen
nous pouvons partir d’une seule certitude : la dépression est désormais une
épidémie mondiale. Épidémie aveugle, impalpable, sans contagion manifeste ni
provenance identifiable – mais qui en est d’autant plus redoutable, elle qui
touche un Français sur cinq, et 300 millions de personnes dans le monde.
Est-elle une maladie comme les autres, avec ses diagnostics et ses
traitements ? Ou le symptôme d’un malaise plus large, touchant à
l’organisation même de notre société ?
Nous invite-t-elle surtout à repenser le suicide ? Car tel est son visage
ultime, qui frappe 800 000 personnes chaque année dans le monde – mais qui
est lui-même plus ancien que la dépression. Cette dernière serait-elle une
maladie mortelle, à l’image de bien d’autres pathologies ? Y a-t-il, en ce
cas, une médecine du suicide ?
La dépression est-elle le mal du siècle ? Et si oui, quelles conclusions en
tirer ? Est-ce à dire qu’elle est le visage d’une souffrance coextensive à
notre époque ? Ou qu’elle est le nouveau nom donné à une maladie anhistorique
- à une seule et même maladie qui, parce qu’elle serait ineffable,
traverserait les siècles en changeant à chaque fois d’appellation ? La
dépression serait-elle alors la réincarnation moderne d’un mal que nous avons
connu à travers les mots d’asthénie, d’ennui, de spleen et de mélancolie ?
Nécessité, donc, d’un double travail : d’une photographie de nos
souffrances contemporaines, et d’une archéologie du mal-être.
Mais aussi :
\- « Nietzsche, Artaud, 1969 », un écrit de jeunesse inédit de Bernard-Henri
Lévy : le texte de trois conférences qu’il avait prononcées au séminaire de
Jacques Derrida à l’Ecole Normale Supérieure.
\- « Renaissance de Paul Nizan », par Florent Zemmouche.
\- « Le jargon en question : Heidegger et Bourdieu », de Nathan Devers
\- Un dossier photographique sur le métissage.
\- Un article sur Heidegger et Hans Jonas, de Joseph Cohen
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