Arcadie

Emmanuelle Bayamack-Tam

P.O.L.

  • Conseillé par
    30 septembre 2019

    Depuis l’âge de six ans, Farah vit dans une communauté genre secte avec ses parents. Elle en a maintenant seize.
    À part les portables et internet qui sont proscrits, la vie est libre, l’amour est libre.
    Elle ne sait pas si elle est fille ou garçon.
    Arcadie, c’est le surnom du gourou.
    À partir de la page 200 (sur 435), j’ai terminé en sautant de plus en plus de pages.
    Franchement, je ne vois pas l’intérêt de cette histoire.
    Certains passages sont amusants, d’autres très crus, mais dans l’ensemble, c’est long et je me suis fort ennuyée.
    J’ai du mal à comprendre que ce livre ait obtenu le prix du livre Inter.


  • Conseillé par
    29 janvier 2019

    écologie, secte, transgenre

    Que dire de ce roman qui aborde des thèmes aussi importants que l’écologie, l’intolérance aux ondes, le syndrome de Stockholm, les sectes, les transgenres ?

    Farah est toute petite lorsqu’elle entre dans une communauté libertaire en zone blanche, sa mère ne supportant pas les ondes.

    Elle évolue au milieu d’adultes plus ou moins nus et grandi au milieu de la nature et des livres.

    Le récit commence quand elle a 15 ans et découvre qu’elle ne pourra jamais avoir ses règles, faute d’utérus, et que son corps se masculinise.

    Mais elle est amoureuse d’Arcady, le chef de la communauté qui la fait patienter jusqu’à sa majorité sexuelle.

    Farah vit dans une espèce d’Eden loin du monde, même si elle se connecte à Internet au collège.

    Puis un migrant arrive qui fait basculer Farah dans la société actuelle.

    J’ai aimé ce groupe très années 70 qui prône l’écologie sans le savoir.

    J’ai aimé le regard de Farah sur son enfance enchantée que seuls des personnes butées qualifie de déviante.

    J’ai aimé que le corps de Farah mature loin des codes sociaux et ne devienne ni femme ni homme, juste ce qu’elle veut (même si elle a du mal au début avec ces changements).

    J’ai en revanche moins goûté les répétitions de l’auteure sur les catastrophes sociétales : les pluies acides, les ondes….

    Un roman avec des idées intéressantes et modernes, et qui propose une autre forme de lutte.

    L’image que je retiendrai :

    Celle du baldaquin de verdure où Farah et Arcady font sans cesse l’amour.

    https://alexmotamots.fr/arcadie-emmanuelle-bayamack-tam/


  • Conseillé par
    9 septembre 2018

    Un esprit libre dans un corps libre

    Voici l’un de mes coups de cœur de cette rentrée littéraire : un roman d’apprentissage moderne, non consensuel, un livre audacieux qui bouscule son lecteur, refuse tout manichéisme et parle de la société d’aujourd’hui avec acuité et fantaisie.

    **Adolescence programmée**

    L’héroïne, Farah, vit avec ses parents dans une communauté en zone blanche, qui échappe aux ondes électromagnétiques, à Internet et à ses dérives, et qui prône l’amour libre et global. Les pensionnaires de Liberty House ont choisi un mode de vie alternatif, autarcique et écologique, où chacun a sa place, sans discrimination : jeunes, vieux, obèses, handicapés, malades... Farah a donc grandi au milieu de la nature et des livres, sans véritable contrainte. Adolescente, elle n’est pas jolie selon les canons de papier glacé, ce qui ne l’empêche pas de séduire Arcady, le gourou de la secte, dont elle est follement amoureuse. Mais ce qui la trouble, c’est son physique à l’apparence ambigüe, un corps qui se virilise à la puberté au lieu de subir les modifications physiologiques habituelles.

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