Partiellement nuageux

Antoine Choplin

Fosse aux ours

  • Conseillé par (Libraire)
    20 avril 2019

    Delicatesses

    Antoine Choplin est l'auteur de toutes les délicatesses. Délicatesse du style, du regard et de l'attention qu'il porte et pose sur ses personnages, sans doute parce que malmenés par l'Histoire et ses violences, ici celles de la dictature au Chili, ils ont souffert et souffrent encore, la démocratie rétablie, de la perte et de l'absence. Être délicat, c'est sortir de la brusquerie, autoriser la rencontre improbable, inattendue, inouïe entre deux êtres, c'est ouvrir des émotions contenues, reconnaître le passé douloureux sans compromettre l'avenir ni le désir. Une telle délicatesse romanesque enveloppe ces personnages et leur histoire, belle et touchante.


  • Conseillé par
    26 février 2019

    Chili & dictature

    Entrons tout de suite dans le vif du sujet, contrairement à l’auteur : j’ai trouvé le début poussif.
    Des phrases simples mais qui n’évoquent rien. Un décor suggéré et deux personnages au lourd passé. Un télescope qui ne peut plus voir, comme son astronome qui semble perdu dans son passé. Le récit commence à prendre forme et intérêt passé la moitié, quand Ernesto rentre chez lui et ne cesse de penser à Ema.
    J’ai aimé ces deux personnages qui se tournent autour avant de s’apprivoiser.
    L’arrière-plan totemique mapuche ne m’a pas parlé.
    Une lecture partiellement nuageuse, ciel se dégageant sur la fin de lecture.
    L’image que je retiendrai : Celle du chat d’Ernesto qui s’appelle Crabe.

    https://alexmotamots.fr/partiellement-nuageux-antoine-choplin/


  • Conseillé par (Libraire)
    16 février 2019

    Ernesto est astronome dans une province reculée du Chili. A l'occasion d'un voyage à Santiago, il va faire la connaissance d'Ema.
    Tous les deux portent une lourde histoire.
    A deux, ils vont surmonter les blessures à ce jour non cicatrisées. Une nouvelle vie s'offre à eux...
    Encore une fois, la belle écriture de Choplin fait mouche
    Gilbert