- par Élise L. (Libraire)21 août 2019
C’est une enquête romancée. Celle de celui qui part sur les origines de son grand-père, né d’un viol. Ça se passe en 1922, à Sougy, un petit village de la Beauce. Lors d’une soirée de bal, plusieurs filles seront violées, trois auront un enfant. Et c’est bien ainsi qu’on parlera de ces femmes : « elles ont eu un enfant ». Le mot viol ne sera pas prononcé dans cette France de début XXème. En explorant la notion de consentement, Mathieu Deslandes observe l’évolution des mœurs, et constate que ce qui était indicible à l’époque a aujourd’hui trouvé parole.
- par Librairie Gibier . (Libraire)17 août 2019
Conseillé par Nathalie, lectrice de la librairie Gibier
Récit plus que roman, certes original, même si cette lecture n'est pas toujours évidente, en raison du mélange de styles, d'époques et la multiplicité des points de vue. Mais il a le mérite de rendre leur dignité à ces femmes dont les rêves de vie ont été brisés un soir de fête !
- par Betty D. (Libraire)17 août 2019
Viol en ruralité
Roman enquête, roman familial, roman social, « Soir de fête » explore une troublante coïncidence de faits déroulés le dimanche 27 août 1922 dans un petit village beauceron, jour du bal annuel. Les jeunes gens attendent et s'y préparent, se réjouissent d'avance. Neuf mois après, le grand-père de l'auteur naît de père inconnu. La situation est identique dans trois autres familles. Les filles ne disent rien., elles ne savent pas ou plus, redoutent la honte autant que le silence. Pères et mères décident pour elles et leurs enfants. À presque un siècle d'intervalle, les deux journalistes s'interrogent et interrogent les relations non consenties, la faiblesse des unes, la vantardise et la force des autres. Que signifie le terme « viol », quelle différence entre la société rurale de 1922 et celle d'aujourd'hui ? Quels avancements déployés ? À quel moment entendra-t-on la parole de la jeune fille et celle de la femme violentées ? À qui accorder sa confiance ? Comment aimer ? Le regard de la société et l'opprobre ont-ils évolué ?
- par Dephine L. (Libraire)5 août 2019
Un récit à quatre mains éloquent.
Un constat sans équivoque !
Une histoire troublante du consentement.
À l’instar de Mémoire de fille d’Annie Ernaux, "Soir de fête" rappelle combien la libération de la parole est primordiale. - par Betty D. (Libraire)2 août 2019
Viol en ruralité
Roman enquête, roman familial, roman social, « Soir de fête » explore une troublante coïncidence de faits déroulés le dimanche 27 août 1922 dans un petit village beauceron, jour du bal annuel. Les jeunes gens attendent et s'y préparent, se réjouissent d'avance. Neuf mois après, le grand-père de l'auteur naît de père inconnu. La situation est identique dans trois autres familles. Les filles ne disent rien., elles ne savent pas ou plus, redoutent la honte autant que le silence. Pères et mères décident pour elles et leurs enfants. À presque un siècle d'intervalle, les deux journalistes s'interrogent et interrogent les relations non consenties, la faiblesse des unes, la vantardise et la force des autres. Que signifie le terme « viol », quelle différence entre la société rurale de 1922 et celle d'aujourd'hui ? Quels avancements déployés ? À quel moment entendra-t-on la parole de la jeune fille et celle de la femme violentées ? À qui accorder sa confiance ? Comment aimer ? Le regard de la société et l'opprobre ont-ils évolué ?