La vie rêvée d'Ernesto G.

Jean-Michel Guenassia

Albin Michel

  • Conseillé par (Libraire)
    31 août 2012

    Réjouissant !

    Si vous avez aimé "Le Club des incorrigibles optimistes" (Prix Goncourt des lycéens, 2008), vous aimerez ce nouveau roman de Jean-Michel Guénassia. On y retrouve le talent et la verve truculente de l'auteur. On se délecte de la vie romancée de ses personnages, toujours très attachants et profondément humains.
    A travers l'histoire de Joseph Kaplan, de sa vie sur presque cent ans, l'auteur nous plonge et nous entraîne dans l'histoire du 20e siècle.


  • Conseillé par
    22 janvier 2013

    Un vrai coup de coeur !

    "La vie rêvée d'Ernesto G" est l'un de ces romans qu'on a du mal à lâcher. De la première à la dernière page, le lecteur n'a pas le temps de reprendre son souffle. Il faut qu'il sache ce qui arrive ou va arriver à Joseph, ce qu'il va advenir de ceux qui l'entourent, s'il retrouvera un tel, s'il se souviendra d'une telle ou aimera telle autre. Et bien sûr, il n'y a pas qu'au niveau des amitiés et des amours que l'histoire laisse des traces. Il y a l'Histoire, avec un grand H ; la recherche médicale et ses avancées ; la politique et surtout les illusions et désillusions du communisme ; le féminisme et l'égalité.

    Un siècle défile sous les yeux et les pages se tournent avec une vitesse déconcertante.

    Bien sûr, il y a la rencontre avec Ernesto G ; mais cette dernière n'intervient qu'après 350 pages et si elle est épatante et importante, les 3 premiers quarts du roman ne sont pas en reste, loin de là. Ce n'est qu'un épisode parmi d'autres dans la vie de Joseph.

    Un livre humain, vibrant qui fait écho à beaucoup de choses à l'intérieur de nous.

    Dans la même veine que "Le club des incorrigibles optimistes", cette lecture déclenche la même force, le même attrait et dégage la même profondeur. Il y a une maîtrise incontestable de la narration et même un clin d'oeil d'un roman à l'autre comme un fil ténu...

    Une belle réussite.

    2 très belles lectures sur 2 romans écrits, un sans faute !

    http://isabelle-passions.over-blog.com/article-la-vie-revee-d-ernesto-g-jean-michel-guenassia-114639003.html


  • Conseillé par
    25 septembre 2012

    Etudiant noceur à Paris, chercheur à l'Institut Pasteur à Alger, médecin dans le bled algérien, député à Prague, directeur d'un sanatorium au fin fond de la Bohême, et partout, danseur de tango, amoureux de Carlos Gardel, tel est Joseph Kaplan, le héros du dernier roman de Jean-Michel Guenassia.


    Et quel roman! On s'y promène dans la vie d'un homme avec ses joies, ses peines, ses espoirs, ses désillusions, ses amours, ses amitiés liés aux grands évènements qui ont tourmenté le siècle. Joseph Kaplan danse dans les cabarets parisiens au temps du Front Populaire, goûte à la douceur de vivre de l'Algérie française, combat l'épidémie de peste, partage les espoirs du communisme, d'une société nouvelle, de "lendemains qui chantent", déchante sous le joug de Moscou, l'appareil d'Etat, les dénonciations, la surveillance, la méfiance, aime, souffre, mais toujours avance, malgré les aléas de la vie et du monde.
    Et Ernesto G. dans tout ça? Un révolutionnaire convaincu, un symbole, un héros, un homme émouvant, plus tout à fait maître de son destin, qui passera dans la vie de Joseph et laissera des traces dans sa famille....
    Le XXème siècle défile à toute allure, sans temps mort; un roman passionnant et bouleversant qui ne se lâche pas avant la dernière page, un homme qu'on quitte avec regret. Coup de coeur absolu!


  • Conseillé par (Libraire)
    8 août 2012

    Captivant, 100 ans d'une vie !

    La vie tout d'abord insouciante de Joseph Kaplan, né en 1910, médecin, porte ce roman au fil des rencontres, entre 2 tangos.

    Récit sur fond de guerre d'Espagne, d'expansion du fascisme en Europe et de chute du mur de Berlin, les hommes sont ballottés par l'Histoire et l'Amour, de Prague, Paris, Alger ... dans un récit qui prend de plus en plus de profondeur avec la maturité de Joseph.

    Or, après sa déroute africaine, Ernesto G., le che, très malade, échoue 4 mois en Tchécoslovaquie en 1966 : il y sera l'un des patients de Joseph et y rencontrera sa fille Helena ...
    Ces vies entrelacées sont inattendues et vous rendront indubitablement captif !