Quatre murs / roman

Kéthévane Davrichewy

Sabine Wespieser Éditeur

  • Conseillé par (Libraire)
    15 mars 2014

    Poignant !

    Beaucoup de grâce et de sensibilité dans ce beau roman sur la fratrie et le lien familial. Avec délicatesse et justesse, Kéthévane Davrichewy ausculte les relations humaines où l'essentiel se dit dans les silences. Poignant !


  • Conseillé par
    26 février 2014

    Depuis la mort de leur père, quatre enfants devenus adultes se retrouvent dans la maison familiale à Somanges avec leur mère. La fratrie n'est pas forcément d'accord que leur mère vende la maison. Depuis longtemps, les quatre enfants ont perdu les liens qui les unissaient.
    Les aînés Saul et Hélène ont réussi sur le plan matériel ce qui n'est pas le cas des jumeaux Elias et Réna. A cause d'un accident de voiture, Réna souffre d'un handicap. Leur mère veut avec l'argent de la maison aider les jumeaux. Cette décision n'engendre pas l'unanimité. Les rancœurs, les jalousies refont surface. Comment des frères et des sœurs qui étaient avant complices peuvent-ils s'éloigner? Saul l’aîné préfère le silence, la distance géographique et a choisi de s’installer en Grèce le pays de leurs racines. Deux ans après la vente de la maison, il invite toute la famille à venir.

    Et c’est l’occasion de nous glisser dans l’intimité de chacun des enfants, de les écouter. Réna venue avec Elias cherche à renouer avec son jumeau la relation forte qu’ils avaient. Même si elle est mariée et mère, elle a besoin de lui ce qu’Elias a du mal à comprendre. Hélène qui semble si sûre d’elle et si solide dissimule derrière sa carapace une solitude et une fragilité.
    Dans ce roman sur la famille, Kéthévane Davrichewy ausculte les non dits, les regards, les attitudes. Entre les confidences et les pensées de chacun, elle nous interroge sur comment chacun se construit, trouve ou non sa place enfant puis adulte. L’écriture est subtile comme toujours avec cette auteur. Rien n’est noir ou blanc, les nuances sont maîtresses et nous immergent dans ce que "grandir" implique inconsciemment ou non pour chacun.