-
Conseillé par Alex-Mot-à-Mots15 janvier 2016
île, paysage
Finalement, je tente de nouveau de lire l’auteure, dont j’avais abandonné Naissance d’un pont il y a quelques années. Ce texte court en est l’occasion.
Je dois dire que je suis agréablement surprise, je peux dire que j’ai aimé cette méditation d’une nuit.
Lu d’une traite, l’écrivain a su me faire entrer dans ses méditations à la limite du songe, à l’heure où les pensées et les images s’enchainent sans ordre.
Oeuvre de commande pour la Fondation Facim (Fondation pour l’Action Culturelle Internationale en Montagne), Maylis de Kerangal nous parle surtout des paysages qui ont bercé notre vie, des lieux reliés à notre parcours personnels.
Une belle et douce lecture.
L’image que je retiendrai :
Celle de l’arrivé en bateau sur l’île de Stromboli de la narratrice, avec son enfant dans les bras, pour rejoindre un homme.
http://alexmotamots.wordpress.com/2016/01/08/a-ce-stade-de-la-nuit-maylis-de-kerangal
-
Conseillé par o n l a l u18 octobre 2015
Lampedusa, la honte et la révolte
Le 3 octobre 2013, un navire venu de Libye, débordant de réfugiés, sombre au large de l’île de Lampedusa, à deux kilomètres des côtes, faisant plus de 300 victimes. Maylis de Kerangal est dans sa cuisine, seule. C’est la nuit. Elle écoute la radio, le drame, les victimes.
Imperceptiblement son esprit se détache de la réalité, se laisse emporter de digressions en digressions par un mot qui s’impose à son insu, Lampedusa.
C’est d’abord le visage de Burt Lancaster qui s’invite, irrésistiblement. Quel rapport avec la catastrophe ?