Conseils de lecture

18,00
Conseillé par (Libraire)
20 avril 2016

Enchantement et désenchantement du monde rural

Un beau roman sur la ruralité contemporaine, ses aléas et ses contraintes. "Le dernier des Baptiste" donne à entendre la voix de la terre, celle qui nourrit et préoccupe le temps d'une vie, d'une et plusieurs générations, quand le monde alentour oppresse de ses mouvements et de ses bouleversements incessants.


16,00
Conseillé par (Libraire)
20 avril 2016

Elégance de l'écriture

Il faut lire les nouvelles de Georges-Olivier Châteaureynaud, instants précieux de vie saisie, tels des instantanés photographiques flirtant avec l'étrange. Des nouvelles aux apparences très réalistes qui font basculer le lecteur dans un univers étrange et presque fantastique. Il y a une douceur poétique assemblée à une méfiance rigoureuse.


21,50
Conseillé par (Libraire)
19 avril 2016

Cobaye malgré elle...

Un ton alerte et vif pour raconter une expérience singulière et troublante. Un récit assez pamphlétaire pour dénoncer les dérives médicales et pharmaceutiques. Et si la situation est grave, l'auteure reste enjouée et drôlatique!


15,50
Conseillé par (Libraire)
18 avril 2016

Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre

Accomplissement d'une œuvre élaborée depuis plus de quarante ans, œuvre de l'intime et de l'universel mêlés, "Mémoire de fille" donne à entendre et à entreprendre un long voyage autour de la mémoire, la relation entre deux réalités, deux époques, deux femmes réunies en une seule personne, l'auteure. Un cheminement superbe et audacieux qui ébranle le lecteur le plaçant face à sa propre intimité, sa propre histoire, ses contradictions internes et silencieuses. C'est beau et précieux comme un trésor secret que l'on a tardé à dévoiler, à découvrir. Il fallait oser le dire et le signifier comme une mise à nu radicale et violente. Les mots sont d'une justesse implacable, heurtent et bouleversent, d'une clairvoyance rare.


Conseillé par (Libraire)
23 mars 2016

La femme en vert (et contre tout !)

Lorsque Marguerite Yourcenar fut élue à l'académie française, la vénérable institution du quai Conti était déjà trois fois centenaire. Il fallait donc revenir aux origines, pour ne pas dire aux soubassements de la Coupole, s'inscrire dans ce temps long pour saisir toute l'épaisseur et la saveur de cette première : l'Académie faisait donc sienne d'une académicienne qui ne se porta pourtant jamais candidate !
C'est avec un ton décalé que François Bégaudeau s'empare avec humour de cette longue histoire, depuis sa création par le cardinal de Richelieu jusqu'à cette première de 1980. Sous l'apparence première d'un essai que l'art du romancier détrompe immédiatement pour notre plus grand plaisir, François Bégaudeau glisse une fable politique qui ne manque pas d'être acerbe. Des visées qui sous-tendent la création de l'institution aux refus successifs d'une présence féminine au sein de la Compagnie, de la normalisation de langue française à celle, finalement, du rôle des femmes au sein de l'institution, « Ancien régime », bref et alerte récit, suscite autant de profondes réflexions qu'il réserve d'étonnantes surprises au lecteur.