Le livre du jour

"Pour la détente, rien n'est meilleur que la lecture".
Du lundi au vendredi à 9h18, Annie Le Fléouter dans son émission Le livre du jour sur France Bleu Normandie (Seine-Maritime-Eure) met le livre et les libraires normands à l'honneur en diffusant leurs coups de cœur.
Découvrez ceux de la librairie la buissonnière à Yvetot.

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Fabienne SWIATLY

Fosse aux ours

12,00

21,00

L'incroyable destin de Mary Wollstonecraft, pionnière du féminisme et mère de Mary Shelley...
Août 1797. Mary Wollstonecraft donne naissance à sa deuxième fille. Malgré la sérénité de la jeune mère, sa sage-femme est inquiète. Elle se surprend à s'attacher à cette personnalité hors du commun et, quand l'état de Mary se dégrade, elle lui conseille de se raconter à son enfant.Mary se lance alors dans un récit aussi ardent que vivant – l'histoire d'une vraie combattante, d'une aventurière et d'une amante. L'histoire de Mary Wollstonecraft, pionnière du féminisme et mère de Mary Shelley, l'auteure de Frankenstein. Une femme méconnue, à mettre en lumière de toute urgence...
" Le chagrin, ma douce enfant, te mettra à genoux, encore et encore, mais la beauté et l'amour aussi. Suffisamment pour te permettre de te relever, d'essayer encore, de vivre comme chaque être vivant le voudrait : libre. "


23,00

Prix Médicis Etranger 2022.

Dans un petit village abandonné de la "zone grise", coincé entre armée ukrainienne et séparatistes prorusses, vivent deux laissés-pour-compte: Sergueïtch et Pachka. Désormais seuls habitants de ce no man's land, ces ennemis d'enfance sont obligés de coopérer pour ne pas sombrer, et cela malgré les points de vue divergents vis-à-vis du conflit. Aux conditions de vie rudimentaires s'ajoutent la monotonie des journées d'hiver, animées, pour Sergueïtch, de rêves visionnaires et de souvenirs. Apiculteur dévoué, il croit au pouvoir bénéfique de ses abeilles qui autrefois attirait des clients venus de loin pour dormir sur ses ruches lors de séances d'"apithérapie". Le printemps venus, Sergueïtch décide de leur chercher un endroit plus calme. Ayant chargé ses six ruches sur la remorque de sa vieille Tchetviorka, le voilà qui part à l'aventure.
Mais même au milieu des douces prairies fleuries de l'Ukraine de l'ouest et du silence des montagnes de Crimée, l'œil de Moscou reste grand ouvert...

On en parle :
«Andreï Kourkov confirme qu’il est le grand romancier de l’absurdité des sociétés postsoviétiques, dans un style à la fois caustique et mélancolique.» L’Express

«Il faut lire Les Abeilles grises de toute urgence, comme un bras d’honneur poétique et bouleversant.» Le Temps

«Son sens de l’absurde et son humour ont tout pour déplaire à Moscou.» France Inter

«Un roman triste et doux, qui écrit l’actualité de l’Ukraine à hauteur d’homme.» Le Point

«Tendre, surprenant, plein de rêves et pourtant au coeur de la guerre.» France Info

«Des bruits de canon, vodka, patates, champs de neige, voilà le décor des abeilles grises.» RFI


12,50

Les années manquantes, ce sont celles qui ont suivi mon arrivée en Métropole, à l'âge de treize ans, et dont longtemps je n'ai pas voulu me souvenir. La période où je vivais seul, dans la maison de Thuir, avec Joséphine, la grand-mère catalane, infiniment pieuse, éprise de calvaires et de processions, à laquelle les parents m'avaient confié avant de repartir en Algérie ; Noël, le fils qu'elle adorait, l'officier démobilisé, abîmé par les guerres perdues, qui, très ivre, venait s'abattre dans ses bras après ses nuits passées au Lydia, où il m'entraînait parfois. Et puis les mois après la mort de Joséphine, où je ne savais où aller, l'appartement de Perpignan devenu un ring où les parents, désaccordés depuis toujours, se déchiraient à leur retour. Il fallait que je m'en sorte.J.-N. P.


20,90

Non, non, non, elle n'est pas si sexy. Pas sexy du tout. Ah bon ? Si elle a de la beauté, et elle en a, plus que de la beauté, autre chose que de la beauté, personne ne sait exactement ce que c'est, la beauté, la sienne est généralement ramenée au cliché de la beauté slave, sensuelle et froide. Pour l'instant, elle la gomme. Elle s'oblige, sans y penser, à la gommer ou à ne garder que la froideur. Ou elle y est obligée, question de survie. Comme étrangère, Russe en France, elle n'a pas le droit de travailler, elle vient tout juste de se faire embaucher à Nice par le couple Matisse, petit contrat de rien, sans se faire trop remarquer. La Delector met en scène Lydia Delectorskaya, collaboratrice et proche du peintre Henri Matisse. Il a soixante-deux ans, elle en a vingt-deux. Il est tout, elle n'est rien. Il a provoqué le scandale à son insu, elle ne l'a pas cherché. Une histoire qui va durer vingt-deux ans, jusqu'à la mort du peintre, et dont on ne saurait qualifier la teneur, tout juste en esquisser l'intimité.

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