Zulma, des romans à la carte !

Pour l'achat de trois livres de leur collection de poche Z/a, les éditions Zulma vous offrent un jeu de cartes aux couleurs et aux motifs de leurs fabuleuses couvertures qui embellissent tant les tables des librairies comme les bibliothèques des amoureux des livres !
Avec des auteurs qui piquent la curiosité et des romans qui palpitent au cœur de la littérature, la collection Z/a est l'atout de vos lectures d'été !

10,95

« Droite, fière, sans un sourire, ma mère me regarde partir. Les hommes de sa maison partent en exil avant la trentaine pour ne pas mourir en prison. Les femmes restent. Ma mère a été poignardée deux fois en vingt ans. Papa Doc a chassé mon père du pays. Baby Doc me chasse à son tour. Père et fils, présidents. Père et fils, exilés. Et ma mère qui ne bouge pas. Toujours ce sourire infiniment triste au coin des lèvres. Je me retourne une dernière fois, mais elle n’est plus là. »

Vieux Os a vingt-trois ans. Son ami Gasner, journaliste comme lui, vient d’être assassiné par les tontons macoutes. Dès lors s’enclenche la mécanique de l’exil, pressante, radicale : Vieux Os doit passer sa dernière nuit hors de chez lui.

De taps-taps bondés en déambulations hasardeuses, Vieux Os parcourt son monde en accéléré : les belles de nuit du Brise-de-Mer, bordel miniature où l’on parle d’amour et de grammaire, les amis de toujours, Lisa et Sandra – « l’une pour le corps, l’autre pour le cœur » –, les souvenirs d’enfance à Petit-Goâve dans le giron de Da, les tueurs qui rôdent, les anges gardiens aux allures de dieux vaudou, et toutes les bribes de vie saisies au vol dans les rues de Port-au-Prince…


Eléazard von Wogau, héros inquiet de cette incroyable forêt d'histoires, est correspondant de presse au fin fond du Nordeste brésilien. On lui laisse un jour un fascinant manuscrit, biographie inédite d'un célèbre jésuite de l'époque baroque. Commence alors une enquête à travers les savoirs et les fables qui n'est pas sans incidences sur sa vie privée. Comme si l'extraordinaire plongée dans l'univers d'Athanase Kircher se répercutait à travers les aventures croisées d'autres personnages, tels Elaine, archéologue en mission improbable dans la jungle de Mato grosso, Moéma, étudiante à la dérive, ou bien Nelson, jeune gamin infirme des favelas de Pirambu qui hume le plomb fondu de la vengeance.

Nous sommes au Brésil, dans le pays des démesures. Nous somme aussi dans la terra incognita d'un roman monstre. On songe au réalisme magique des Borges et Cortázar, à Italo Calvino ou Umberto Eco, ou encore Potocki et son Manuscrit trouvé à Saragosse, sans jamais épuiser la réjouissante singularité de ce roman palimpseste qui joue à merveille des mises en abyme et des vertiges spéculaires.

Rompu aux jongleries savantes de l'imaginaire, Jean-Marie Blas de Roblès nous embarque, par la grâce de son écriture, à la découverte de nos fascinations les plus troubles.


10,95

« Une infime mésaventure, une bizarrerie, un incident, et voici notre vie qui dérape ou qui s’emballe. Du côté du fantastique, d’un absurde mortifère. Une clé cassée dans la serrure, la rencontre brutale avec une jeune fille lancée sur une patinette, et vous voilà à la merci des sœurs Ténèbre. (…) L'imagination de G.-O. Châteaureynaud est flamboyante et glacée comme l'enfer.» Bernard Pivot, Le Journal du dimanche

Ces onze récits ouvrent les portes d’un monde cruel, inouï, qui se joue de nous… un monde qui ressemble étrangement au nôtre.


9,95

On ne saurait dire pourquoi l'univers de Pascal Garnier nous est si proche. Pourquoi il nous envoûte avec des histoires simples, des personnages ordinaires et un peu écornés par la vie, des mots familiers et des silences qui le sont encore plus. Ainsi Bernard, jeune crétin solaire, qui pose sur le monde un doux regard écarquillé. C'est ce qui séduit Simon, le cynique et élégant Simon, "éradicateur de nuisibles" en préretraite, comprendre : tueur à gages au bout du rouleau.
La rencontre a lieu sur un banc public, dans la ville de Vals-les-Bains, où l'on s'ennuie plus ou moins entre le casino et les apparitions épisodiques de Jean Ferrat. Le hasard fait bien les choses : Simon a de l'argent, et Bernard, tout son temps. Il sera son chauffeur pour sa dernière mission...


9,50

«Tout le monde a été touché par les amours de Manuel et d'Annaïse. Aux citadins haïtiens et aux lecteurs étrangers, le roman a révélé la vie paysanne, qu'ils ignoraient autant les uns que les autres. Les évocations du paysage haïtien ont enchanté ; la vieille Délira a éveillé la compassion ; les ronchonnements de Bienaimé ont amusé ; les trouvailles linguistiques de Roumain ont suscité l'admiration. On pourrait presque dire que la critique a été unanime, d'un côté comme de l'autre de l'Atlantique, à élever Gouverneurs de la rosée au rang de chef-d'oeuvre.»

Léon-François Hoffmann