- EAN13
- 9782081304673
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 10/04/2013
- Collection
- gf
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Flammarion 7,90
À la mort du docteur Minoret, ses héritiers présomptifs mettent tout en œuvre
pour déposséder et anéantir la jeune femme qu’il a adoptée et à qui il a légué
sa fortune. Empiégée dans les mailles du filet familial, l’innocente et pieuse
Ursule finira-t-elle par goûter le bonheur d’être et d’avoir ?... Paru en
1842, Ursule Mirouët est « le chef-d’œuvre de la peinture de mœurs », selon
Balzac : l’auteur y donne à voir dans toute sa hideur, exacerbée par le huis
clos provincial, la pulsion de cupidité. Mais c’est aussi un roman
énigmatique, qui, brusquement, fait basculer le lecteur au royaume de
l’inquiétante étrangeté. Dans cette troublante histoire de revenus et de
revenants, qui se noue et se dénoue par le miracle de songes prémonitoires et
de visions surnaturelles, les hommes croient mener la partie alors qu’ils sont
sous l’influence d’une force qui les dépasse. Entre les petits trafics de la
terre et les vastes intentions du Ciel, les ponts ne sont pas coupés : mêlant
réalisme et fantastique, matérialisme et spiritualité, Balzac apparaît ici,
plus que jamais, comme un penseur de l’Unité.
pour déposséder et anéantir la jeune femme qu’il a adoptée et à qui il a légué
sa fortune. Empiégée dans les mailles du filet familial, l’innocente et pieuse
Ursule finira-t-elle par goûter le bonheur d’être et d’avoir ?... Paru en
1842, Ursule Mirouët est « le chef-d’œuvre de la peinture de mœurs », selon
Balzac : l’auteur y donne à voir dans toute sa hideur, exacerbée par le huis
clos provincial, la pulsion de cupidité. Mais c’est aussi un roman
énigmatique, qui, brusquement, fait basculer le lecteur au royaume de
l’inquiétante étrangeté. Dans cette troublante histoire de revenus et de
revenants, qui se noue et se dénoue par le miracle de songes prémonitoires et
de visions surnaturelles, les hommes croient mener la partie alors qu’ils sont
sous l’influence d’une force qui les dépasse. Entre les petits trafics de la
terre et les vastes intentions du Ciel, les ponts ne sont pas coupés : mêlant
réalisme et fantastique, matérialisme et spiritualité, Balzac apparaît ici,
plus que jamais, comme un penseur de l’Unité.
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