- EAN13
- 9782724625752
- ISBN
- 978-2-7246-2575-2
- Éditeur
- Presses de Sciences Po
- Date de publication
- 20/08/2020
- Collection
- Académique
- Nombre de pages
- 512
- Dimensions
- 21 x 13,8 x 2 cm
- Poids
- 318 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les mandarins 2.0
Une bureaucratie chinoise formée à l'américaine
Alessia Lo Porto-Lefébure
Presses de Sciences Po
Académique
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Autre version disponible
La Chine de Xi Jinping se présente sur la scène internationale comme un modèle
de modernisation alternatif à celui du monde occidental. Pourtant, une grande
partie de la bureaucratie chinoise se forme depuis le début du siècle à l'aide
de méthodes pédagogiques et de contenus d’inspiration américaine, sous l’égide
d’enseignants revenus de l’étranger. Plusieurs milliers d’agents du secteur
public s’inscrivent tous les ans dans un master en administration publique
(MPA pour Master in Public Administration), un programme promu par la Harvard
Kennedy School et arrivé en Chine avec le nouveau siècle.
En suivant le fil de cette formation et grâce à une centaine d’entretiens, la
plupart réalisés sur place en chinois, Alessia Lo Porto-Lefébure interroge le
sens de cet emprunt chargé de valeurs politiques si éloignées de celles
portées par l’État-parti. Elle donne à voir comment la classe dirigeante
négocie au quotidien la modernisation économique du pays et le maintien d’un
régime autoritaire.
de modernisation alternatif à celui du monde occidental. Pourtant, une grande
partie de la bureaucratie chinoise se forme depuis le début du siècle à l'aide
de méthodes pédagogiques et de contenus d’inspiration américaine, sous l’égide
d’enseignants revenus de l’étranger. Plusieurs milliers d’agents du secteur
public s’inscrivent tous les ans dans un master en administration publique
(MPA pour Master in Public Administration), un programme promu par la Harvard
Kennedy School et arrivé en Chine avec le nouveau siècle.
En suivant le fil de cette formation et grâce à une centaine d’entretiens, la
plupart réalisés sur place en chinois, Alessia Lo Porto-Lefébure interroge le
sens de cet emprunt chargé de valeurs politiques si éloignées de celles
portées par l’État-parti. Elle donne à voir comment la classe dirigeante
négocie au quotidien la modernisation économique du pays et le maintien d’un
régime autoritaire.
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