Paradaïze, roman
EAN13
9782246827719
ISBN
978-2-246-82771-9
Éditeur
Grasset
Date de publication
Collection
Littérature étrangère
Nombre de pages
220
Dimensions
18,7 x 12,4 x 1,9 cm
Poids
216 g
Langue
français
Langue d'origine
castillan, espagnol
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Dans un complexe résidentiel pour ultra-riches, deux adolescents passent leurs soirées à boire et à fumer. Polo travaille comme jardinier pour les co-propriétaires de «  Paradaïze  » alors que Franco vit ici, avec ses grands-parents. En surpoids, grand consommateur de films pornos, ce dernier n’a qu’une obsession depuis l’arrivée d’une nouvelle famille  dans le quartier : coucher avec madame Marián. Pour Franco, cette mère de famille est un objet de désirs, souvent violents, largement nourris par les vidéos que le jeune homme regarde à longueur de journée.
Polo écoute son compagnon avec mépris lorsque ce dernier lui dévoile ses plans pour conquérir le cœur et le corps de madame Marián, d’autant que lui-même a des ambitions bien plus sérieuses. Quitter son travail tout d’abord, et partir loin du logement miteux où il vit avec sa mère et son affreuse cousine. Peu importe s’il doit vendre son âme aux cartels, il est prêt à tout pour fuir son quotidien. De son côté, Franco commence à se rapprocher des enfants de madame Marián, puis à s’infiltrer dans la maison pour renifler les sous-vêtements de leur mère. Et lorsqu’il est suffisamment familier des lieux, il décide de passer à l’action, en pleine nuit, avec le soutien du jeune jardinier. Le plan est mis à exécution, mais il va se révéler bien plus macabre que prévu…
Ce nouveau roman de Fernanda Melchor est une plongée dans l’extrême violence de notre société. Tensions sociales, consumérisme, hypersexualisation des adolescents, glorification de la virilité et banalité du viol, un cocktail absolument tragique. A l’instar de Parasite de Bong Joon-ho, Paradaïze nous conduit inexorablement vers un final explosif, que l’on redoute depuis les premières lignes, et qui nous coupe le souffle jusqu’à la dernière. 

Traduit de l'espagnol (Mexique) par Laura Alcoba
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