- EAN13
- 9791031904276
- ISBN
- 979-10-319-0427-6
- Éditeur
- Herne
- Date de publication
- 24/04/2024
- Collection
- Cahiers de L'Herne
- Nombre de pages
- 232
- Dimensions
- 27,1 x 21 x 1,7 cm
- Poids
- 574 g
- Langue
- français
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Karl Kraus a marqué la Vienne du début du XXe siècle par ses polémiques et ses satires incissives, qui lui ont probablement valu autant d’admirateurs que de contestataires. À force de fustiger les défauts et les erreurs de la société viennoise, il s’est imposé comme un révélateur essentiel d’une civilisation austro-hongroise sur le déclin.
Le Cahier de L’Herne, paru pour la première fois en 1974, reste aujourd’hui une référence pour qui souhaite approfondir l’œuvre de cette figure intellectuelle, pourtant encore mal connue en France.Les témoignages et études réunis dans ce volume, souvent contradictoires, parfois polémiques, sont à l’image même de l’homme qui a trop méprisé la prudence pour faire jamais l’unanimité sur lui. Ils ont moins pour but de faire de ce Cahier une commémoration que de permettre aux lecteurs français de voir comment a évolué la réception de Kraus. C’est une tentative d’introduction à la lecture d’un auteur jusqu’ici peu accessible en français et, à travers lui, à une société, à une époque tout entière. Le Cahier montre dans son entièreté le caractère d’un écrivain qui se voulait provocateur, qui, souvent avec maladresse, mettait trop de lui-même dans tout ce qu’il entreprenait et avait la naïveté de croire qu’éthique et politique doivent forcément se rejoindre. Walter Benjamin a décelé dans ses écrits un « étrange mélange de théorie réactionnaire et de praxis révolutionnaire ». Il reconnaît aussi que Kraus resta jour et nuit, « avec un rare dévouement à son poste pour défendre des causes pourtant perdues ». C’est pour cela qu’il ne cesse de fasciner.
Le Cahier de L’Herne, paru pour la première fois en 1974, reste aujourd’hui une référence pour qui souhaite approfondir l’œuvre de cette figure intellectuelle, pourtant encore mal connue en France.Les témoignages et études réunis dans ce volume, souvent contradictoires, parfois polémiques, sont à l’image même de l’homme qui a trop méprisé la prudence pour faire jamais l’unanimité sur lui. Ils ont moins pour but de faire de ce Cahier une commémoration que de permettre aux lecteurs français de voir comment a évolué la réception de Kraus. C’est une tentative d’introduction à la lecture d’un auteur jusqu’ici peu accessible en français et, à travers lui, à une société, à une époque tout entière. Le Cahier montre dans son entièreté le caractère d’un écrivain qui se voulait provocateur, qui, souvent avec maladresse, mettait trop de lui-même dans tout ce qu’il entreprenait et avait la naïveté de croire qu’éthique et politique doivent forcément se rejoindre. Walter Benjamin a décelé dans ses écrits un « étrange mélange de théorie réactionnaire et de praxis révolutionnaire ». Il reconnaît aussi que Kraus resta jour et nuit, « avec un rare dévouement à son poste pour défendre des causes pourtant perdues ». C’est pour cela qu’il ne cesse de fasciner.
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