- EAN13
- 9782213719108
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 03/02/2021
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Fayard 19,00
Qui ignore aujourd’hui Virginia Woolf ? La beauté anxieuse de son visage, les
tragédies de son enfance, sa mélancolie suicidaire, ses appréhensions
sexuelles, sa liaison tumultueuse avec Vita Sackville West et sa défense de la
cause des femmes ? Au cinéma comme au théâtre sont exposés avec complaisance
ses frustrations d’adolescente et ses combats contre l’autorité masculine, ses
crises de dépression et sa noyade dans la rivière Ouse. Les féministes ont
fait d’elle une icône, et les psychiatres diagnostiqué sa maladie. Or aucun de
ces arrêts sur image ne donne la clef d’une imaginative qui s’est refusée à
aggraver le malheur, à laisser le dernier mot à la mort.
Dans cet essai aux multiples entrées, Henriette Levillain rend à l’œuvre
romanesque son autonomie au regard des confidences de la femme en souffrance.
Les personnages de Virginia Woolf ne sont pas des reflets mais des créatures
auxquelles elle donne le pouvoir de relier ce que la vie ne cesse de séparer,
les corps comme les consciences.
« Beauté », « Féministe », « Marcheuse » ou « Poète », autant de
fenêtres ouvertes sur les secrets d’une artiste qui, malgré son drame intime,
savait enchanter le quotidien.
Henriette Levillain, professeur émérite à Paris-Sorbonne. Auteur de nombreux
ouvrages et articles parmi lesquels Saint-John Perse (Fayard, 2013, Grand
Prix de la biographie littéraire de l’Académie française), elle a plus
récemment publié Yourcenar. Carte d’identité (Fayard, 2016) et codirigé avec
Catherine Mayaux le Dictionnaire Saint-John Perse (H. Champion, 2019).
tragédies de son enfance, sa mélancolie suicidaire, ses appréhensions
sexuelles, sa liaison tumultueuse avec Vita Sackville West et sa défense de la
cause des femmes ? Au cinéma comme au théâtre sont exposés avec complaisance
ses frustrations d’adolescente et ses combats contre l’autorité masculine, ses
crises de dépression et sa noyade dans la rivière Ouse. Les féministes ont
fait d’elle une icône, et les psychiatres diagnostiqué sa maladie. Or aucun de
ces arrêts sur image ne donne la clef d’une imaginative qui s’est refusée à
aggraver le malheur, à laisser le dernier mot à la mort.
Dans cet essai aux multiples entrées, Henriette Levillain rend à l’œuvre
romanesque son autonomie au regard des confidences de la femme en souffrance.
Les personnages de Virginia Woolf ne sont pas des reflets mais des créatures
auxquelles elle donne le pouvoir de relier ce que la vie ne cesse de séparer,
les corps comme les consciences.
« Beauté », « Féministe », « Marcheuse » ou « Poète », autant de
fenêtres ouvertes sur les secrets d’une artiste qui, malgré son drame intime,
savait enchanter le quotidien.
Henriette Levillain, professeur émérite à Paris-Sorbonne. Auteur de nombreux
ouvrages et articles parmi lesquels Saint-John Perse (Fayard, 2013, Grand
Prix de la biographie littéraire de l’Académie française), elle a plus
récemment publié Yourcenar. Carte d’identité (Fayard, 2016) et codirigé avec
Catherine Mayaux le Dictionnaire Saint-John Perse (H. Champion, 2019).
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