L'invention de la propriété, De la terre sacrée à la société marchande
EAN13
9782296235403
Éditeur
Éditions L'Harmattan
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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L'invention de la propriété

De la terre sacrée à la société marchande

Éditions L'Harmattan

Livre numérique

  • Aide EAN13 : 9782296235403
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Du libéralisme au communisme, la propriété est demeurée dans l'imaginaire
collectif l'institution fondatrice de tous les projets de société. Elle a été
depuis deux siècles le foyer de tous les embrasements idéologiques. Au point
qu'on en oublie la modernité : la propriété est le produit sophistiqué d'une
civilisation où triomphe l'individu. Le regard sur le monde traditionnel nous
aide mieux à le comprendre. Les sociétés non industrielles nous forcent à voir
que le statut des biens est un reflet codifié des relations humaines autant
que de l'attitude de l'homme à l'égard de la Nature. Dans cet ouvrage, il
s'agit de comprendre la manière dont les biens sont respectés, utilisés,
donnés, échangés et transmis dans les société traditionnelles et la société
marchande moderne. La disposition des biens ne peut se comprendre de manière
séparée, mais seulement dans le cadre d'une société globale. Le droit sur les
biens fonctionne selon la réalité des liens sociaux, des valeurs et des
solidarités. Dans la mesure où il existe de la communauté et de l'interdit
d'aliéner, existe du patrimoine. Dans la mesure où s'instituent l'individu,
l'échange et le contrat, s'institue la propriété, le pouvoir d'aliéner par la
vente et le testament. Notre approche n'est point étrangère aux réalités de
cette fin du XXème siècle. Ce siècle a condamné les tentatives de réduction du
statut des biens à un statut unique, la croyance que le social ne pouvait se
résoudre que par la société, l'individuel que par l'individu. La société
moderne elle-même naît par un double mouvement d'invention de la propriété et
du domaine public. A l'heure où les sociétés de l'Est découvrent, comme
impératif économique, le marché et la responsabilité individuelle dans la
gestion des biens, l'Occident découvre, avec l'impératif écologique, des
limites au droit de disposer des choses et d'user des richesses de la planète
terre.
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