La société des eaux du Caire (1865 - 1954), Une histoire de l'équipement en infrastructures hydrauliques de la capitale égyptienne
EAN13
9782958035433
Éditeur
Publishroom
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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La société des eaux du Caire (1865 - 1954)

Une histoire de l'équipement en infrastructures hydrauliques de la capitale égyptienne

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Dans la seconde moitié du XIXe siècle, le khédive Ismaïl met en œuvre une
large politique de modernisation du Caire qui repose notamment sur
l’implantation d’un réseau d’infrastructures hydrauliques, constitué de
conduites, de pompes et de machines à vapeur, sur un modèle européen. Le
souverain égyptien cède en concession l’adduction et la distribution d’eau
dans la capitale à un ingénieur français, Jean-Antoine Cordier, qui fonde en
1865 la Société des eaux du Caire. Cette entreprise monopolistique devient en
quelques années un placement financier attractif pour des hommes d’affaires
aussi bien égyptiens qu’européens. Le réseau de canalisations de la Société
des eaux se fait alors le vecteur d’une technopolitique fluctuante : il est
tantôt un instrument de la construction de l’État égyptien, tantôt la marque
des rivalités entre puissances européennes dans la ville. Car en prenant
l’Europe pour modèle et la concession pour outil, le khédive creuse en Égypte
le lit d’un impérialisme technique et financier, à la fois français et
britannique.
Il s’agit ici, en croisant les historiographies environnementale et
économique, d’interroger l’impérialisme franco-britannique et l’élaboration
d’une modernité égyptienne à la lumière de l’exploitation d’une ressource de
bien commun aussi cruciale que l’eau en contexte urbain.


À PROPOS DE L'AUTEURE

Ancienne étudiante en CPGE au lycée Henri IV et à Sorbonne Université, Émilie
Pasquier est diplômée d’un master d’histoire de l’École de la recherche de
Sciences Po. Ses recherches portent sur l’histoire des réseaux hydrauliques
urbains et sur les liens entre histoire environnementale et histoire
économique dans les villes égyptiennes du XIXe et de la première moitié du XXe
siècle. Cet ouvrage est issu de son mémoire de master, rédigé sous la
direction de Giacomo Parrinello et de Jean-Pierre Filiu et récompensé par une
bourse conjointe de l’AFHE (Association Française d’Histoire Économique) et du
RUCHE (Réseau Universitaire de Chercheurs en Histoire Environnementale).
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