- EAN13
- 9782930344980
- ISBN
- 978-2-930344-98-0
- Éditeur
- Presses Universitaires du Louvain
- Date de publication
- 17/10/2005
- Collection
- Thèses de l'École polytechnique de Louvain
- Nombre de pages
- 234
- Dimensions
- 16 x 3,4 cm
- Poids
- 383 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Réflexions sur les conditions de la recherche dans les sciences de la population et sur leurs apports à la compréhension de l'évolution des sociétés humaines
Claude Michel Loriaux
Presses Universitaires du Louvain
Thèses de l'École polytechnique de Louvain
Offres
Cet ouvrage fait partie d’une thèse de doctorat en sciences sociales,
orientation démographie, qui a été défendue par l’auteur en 1994 et qui
conceptualise un certain nombre de réflexions critiques sur la place de la
démographie parmi les sciences sociales et sur ses méthodes ou paradigmes. Il
y défend notamment l’idée que la démographie, science relativement jeune,
risque d’aboutir à une impasse majeure si elle ne reforme pas complètement ses
finalités et si elle ne modifie pas profondément ses paradigmes théoriques et
ses méthodes d’analyse. Science quantitative, largement déshumanisée, ou
simple comptabilité sociale des populations, la démographie découvre un peu
tardivement qu’en expulsant l’objet même de sa matière : l’homme, elle s’est
coupée de la possibilité d’en comprendre les comportements, y compris ceux
touchant à la naissance et à la mort. Il faudrait donc mettre en oeuvre les
conditions d’un élargissement du champ d’analyse démographique et d’une
diversification des méthodes et des techniques d’investigation : plus
qualitatives, plus compréhensives, plus globales, plus structurelles, plus
contextuelles, afin que cette science devienne ce qu’elle aurait peut-être dû
toujours être : une démologie globale plutôt qu’une démométrie étriquée,
considérée comme une science sociale totale, et non plus parcellaire. C’est à
ce prix seulement qu’elle méritera encore le beau titre de science sociale et
qu’elle échappera à une fin sinistre, recyclée par des sciences technologiques
ou biologiques orientées «machine » et « utilité économique ».
orientation démographie, qui a été défendue par l’auteur en 1994 et qui
conceptualise un certain nombre de réflexions critiques sur la place de la
démographie parmi les sciences sociales et sur ses méthodes ou paradigmes. Il
y défend notamment l’idée que la démographie, science relativement jeune,
risque d’aboutir à une impasse majeure si elle ne reforme pas complètement ses
finalités et si elle ne modifie pas profondément ses paradigmes théoriques et
ses méthodes d’analyse. Science quantitative, largement déshumanisée, ou
simple comptabilité sociale des populations, la démographie découvre un peu
tardivement qu’en expulsant l’objet même de sa matière : l’homme, elle s’est
coupée de la possibilité d’en comprendre les comportements, y compris ceux
touchant à la naissance et à la mort. Il faudrait donc mettre en oeuvre les
conditions d’un élargissement du champ d’analyse démographique et d’une
diversification des méthodes et des techniques d’investigation : plus
qualitatives, plus compréhensives, plus globales, plus structurelles, plus
contextuelles, afin que cette science devienne ce qu’elle aurait peut-être dû
toujours être : une démologie globale plutôt qu’une démométrie étriquée,
considérée comme une science sociale totale, et non plus parcellaire. C’est à
ce prix seulement qu’elle méritera encore le beau titre de science sociale et
qu’elle échappera à une fin sinistre, recyclée par des sciences technologiques
ou biologiques orientées «machine » et « utilité économique ».
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