- EAN13
- 9782130587941
- ISBN
- 978-2-13-058794-1
- Éditeur
- Presses universitaires de France
- Date de publication
- 29/09/2011
- Collection
- Épimethée
- Nombre de pages
- 400
- Dimensions
- 21,7 x 15 x 1,8 cm
- Poids
- 532 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 150.195
- Fiches UNIMARC
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Généalogie de la psychanalyse
Le commencement perdu
De Michel Henry
Presses universitaires de France
Épimethée
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Autre version disponible
« Le concept d'inconscient a fait son apparition dans la culture moderne en même temps que celui de conscience et comme son exacte conséquence : dès que l'essence originelle de la phénoménalité, révélée et occultée à la fois par Descartes dans le cogito, a été réduite à la représentation.
Pour autant que Freud emprunte explicitement son concept de conscience à cette tradition philosophique, l'affirmation que le Fond de la Psyché échappe à la phénoménalité ainsi entendue revêt une portée immense : elle pose, après Schopenhauer et Nietzsche, que la vie ne s'exhibe jamais dans l'Ek-stase où la pensée, depuis la Grèce, la cherche. Et si, faute de moyens appropriés, le freudisme fut contraint de rejeter dans un arrière-monde les formes élémentaires de l'expérience, si l'affect fut ramené à la pulsion, et la pulsion à un système énergétique conforme aux schémas scientifiques de l'époque, il reste possible de reconnaître, derrière ces constructions spéculatives, à travers ces emboîtements d'hypothèses à l'infini, la figure même de cette vie – la nôtre. » (M. Henry)
Michel Henry, décédé en 2002, était professeur à l’Université Paul-Valéry de Montpellier et enseignait dans plusieurs universités françaises et étrangères. C’était un penseur engagé, à l’avant-garde de la phénoménologie, auteur de nombreux ouvrages publiés en partie dans la collection « Épiméthée », dont La barbarie, repris dans la collection « Quadrige ».
Pour autant que Freud emprunte explicitement son concept de conscience à cette tradition philosophique, l'affirmation que le Fond de la Psyché échappe à la phénoménalité ainsi entendue revêt une portée immense : elle pose, après Schopenhauer et Nietzsche, que la vie ne s'exhibe jamais dans l'Ek-stase où la pensée, depuis la Grèce, la cherche. Et si, faute de moyens appropriés, le freudisme fut contraint de rejeter dans un arrière-monde les formes élémentaires de l'expérience, si l'affect fut ramené à la pulsion, et la pulsion à un système énergétique conforme aux schémas scientifiques de l'époque, il reste possible de reconnaître, derrière ces constructions spéculatives, à travers ces emboîtements d'hypothèses à l'infini, la figure même de cette vie – la nôtre. » (M. Henry)
Michel Henry, décédé en 2002, était professeur à l’Université Paul-Valéry de Montpellier et enseignait dans plusieurs universités françaises et étrangères. C’était un penseur engagé, à l’avant-garde de la phénoménologie, auteur de nombreux ouvrages publiés en partie dans la collection « Épiméthée », dont La barbarie, repris dans la collection « Quadrige ».
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