Mer intérieure
EAN13
9782845622104
ISBN
978-2-84562-210-4
Éditeur
La Passe du vent
Date de publication
Collection
POESIE
Nombre de pages
150
Dimensions
22 x 14 cm
Poids
200 g
Langue
français
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LE LIVRE : T.-R. – Mon cher Raphaël, peux-tu nous en dire un peu plus sur cet ouvrage qui prend place dans notre nouvelle collection de poésie ? Comment l’as-tu conçu, et de quoi se compose-t-il ?R.-M. – Je répartis ce que j’écris dans des recueils évolutifs, non clos, en fonction des thèmes, de la forme ou des problématiques. Le plus ancien de ce genre, les Bribes, ouvert en 1972, recueille des... bribes de textes, rédigées depuis 1964, dont 4 volumes sont parus, et 5 à paraître et en partie à rédiger. Dans les années 90, j’ai ouvert plusieurs recueils, dont les Chants à tu et autres bribes, et Mer intérieure. Une dizaine d’années plus tard, j’ai commencé à penser à la publication de ces recueils et affiné la répartition et l’organisation des textes qui les composent. Nous avons parlé d’une publication dans la collection Poésie de La passe du vent, en juillet 2011, à Lodève. Compte tenu de la collection, des textes que j’avais présentés durant le festival, du thème général des Voix de la Méditerranée, il m’a semblé évident que je devais te soumettre ce Mer intérieure, qui croise, entre autres, Méditerranée et images féminines, dans une assez sage variété formelle. Les contraintes de la collection m’ont fait choisir douze textes, le plus ancien de 1991, le plus récent de 2011. Je les ai disposés de manière à ce qu’ils s’articulent les uns aux autres et composent un cycle, ou une sorte de parcours. Mer intérieure évoque la Grèce, l’Italie, la Croatie, la Provence, Malte, l’Égypte, la Tunisie, et invoque, ou convoque, des figures féminines. L’ensemble fonctionne comme une archéologie de la voix...Extrait de la conversation du ……… 2012 entre Thierry Renard et Raphaël Monticelli*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*Extrait du poème Inventions d’Hypatie (Pour Fernanda Fedi)Le lent déferlement des vagues de terre a noyé ma terre.Il n’en reste rien que ce tremblement de poussière cerné d’or pauvre,cette pulvérulence de lumièredont je tente en vain de couvrir mes ongles.Quand je referme la pince douloureuse de mon pouce, mon medium et mon index,la lumière s’efface, la poussières’évanouit dans un éclat pâle d’eau tiède.
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