Ce roman est tout simplement merveilleux. Ayant l'impression d'être en apesanteur quelque part à l'abri du temps qui passe, je me suis régalée d'une telle gourmandise de détails et d'événements dont la beauté a nourri ma soif de lire. C'est l'histoire d'un amoureux des jardins et des fleurs qui rêve de redonner vie à une roseraie abandonnée dans un monastère. Il quitte « tout » pour planter sur le continent une fleur que sa mère adorait, une rose à huit pétales, la Rosa candida. Puis deux femmes le rejoignent et...tout est bouleversé ! Ce roman est rempli de délicatesse et d'authenticité. Il existe : Audur Ava Ólafsdóttir l'a écrit et il faut le lire !
Á lire dans un jardin près de rosiers en fleurs.
Dominique L.

Chaque nouveau roman d'Yves Ravey est un ravissement de lecture. Une intrusion au cœur de l'ordinaire, en douceur et anodine. Entre jeux de pouvoir et de chantage, le drame survient. Probablement.
À ne pas lire pendant un repas de famille !
Betty

Un classique ? Du frondeur en rouleau, sans chapitre ni paragraphe ! En route vers l'Ouest avec Jack en stop puis Dean Al et les autres personnages cocasses, en véhicules variés. On ouvre les pages d'une Amérique profonde : pas simple de récolter du coton (et surtout un peu d'argent) quand les fibres font de la résistance ; super les jazz party et les cuites party dont l'auteur récolte la gueule de bois et le lecteur un air de vacances exotiques. On lit quelques pages comme on monte dans un train touristique, lent, pour une pause et on remonte un peu plus loin : le paysage, la vie, jeune et stimulante continue à se dérouler.
À lire, quelques pages n'importe où pour une parenthèse exotique.
Elisabeth G.

C'est le témoignage lucide et stupéfiant d'un Allemand sur ce qui a permis la montée du nazisme et l'arrivée au pouvoir d'Hitler. Souvenons-nous que lorsque Hitler a accédé à la fonction suprême, chancelier en 1933, son gouvernement ne comportait hormis lui que deux nazis. On connaît la suite. À la lecture de ce terrifiant témoignage, on ne peut penser qu'à ce qu'a écrit le philosophe irlandais Edmund Burke (1729-1797) : « Pour que le mal triomphe, il suffit que les hommes de bien ne fassent rien ». En ces temps incertains, une lecture nécessaire.
C'est en ce moment qu'il faut lire ce livre.
Philippe E.

Jeune auteur haïtien, Makenzy Orcel bouscule la littérature en livrant une œuvre ardente et tempétueuse, une épopée familiale au long souffle romanesque portée par une puissance stylistique hors-norme. D'outre-tombe comme du fond du ventre surgit la voix d'une femme au verbe acéré et à la phrase tranchante, ses mots comme une ultime lame pour fendre le destin tragique qui fut le sien. Magnifique !
À lire par grande chaleur, dans la douceur d'une ombre rafraîchissante !
Manuel