Nina Bouraoui, la littérature à coeur, à corps et à cris

Née en 1967, Nina Bouraoui est romancière. Elle reçoit le prix du livre Inter dès son retentissant premier roman "La voyeuse interdite" (Gallimard) paru en 1991, puis le Prix Renaudot en 2005 pour "Mes mauvaises pensées" (Stock) et le prix Anaïs Nin en 2020 pour "Otages" (Lattès). Elle a fait paraître près de vingt romans, qui ont tous rencontré de vifs succès, parmi lesquels "Le bal des murènes" (Fayard, 1996), "Garçon manqué" (Stock, 2002), "Beaux rivages" (2016, Lattès) et "Tous les hommes désirent naturellement savoir" (Lattès, 2020).

Rencontre avec Nina Bouraoui à la librairie la buissonnière le jeudi 18 novembre 2021 à 17h30 pour la parution de "Satisfaction" (Lattès), en lice pour le prix Médicis, le prix Femina et le prix Femina des lycénnes et des lycéens 2021.

Le livre qui a changé leur vie...

Flammarion

16,00

Que trouve-t-on dans la bibliothèque des écrivains ? Qu'ont-ils lu d'essentiel et d'inoubliable ? Quel est le livre qui les a le plus marqués, bouleversés ? Le livre qui les a changés, qui a changé leur regard sur le monde, ou sur la vie ? Le livre avec lequel ils entretiennent une relation particulière, qu'ils ont le plus relu ou offert ? Le livre qui les a peut-être même incités à écrire en leur ouvrant la voie ? 34 écrivains nous font découvrir les trésors de leur bibliothèque. Les Éditions Flammarion soutiennent activement Bibliothèques Sans Frontières, association à laquelle est reversée la totalité des droits d'auteur issus de la vente de ce volume.


Roman

JC Lattès

20,90

«  Je pense souvent à ce qu’il restera, à ce qu’Erwan gardera  de moi, de son enfance, j’aimerais saisir, révéler ses  sensations sur la pellicule photographique, graver nos instants, craignant que l’amour ne disparaisse avec les souvenirs, graver l’odeur du jasmin quand nous nous approchons  de notre maison, odeur de la stabilité du lieu intérieur  malgré les désordres de mon cœur, contre la violence extérieure,  réelle ou imaginaire, de la mer, des hommes. »

À travers la voix incandescente de Madame Akli, Nina  Bouraoui nous offre un roman brûlant, sensuel et poétique  qui réunit toutes ses obsessions littéraires : l’enfance qui  s’achève, l’amour qui s’égare, le désir qui fait perdre la  raison.

Sélection Prix Fémina 2021
Sélection Prix Fémina des Lycéens 2021

« C'est un roman chaud, charnel. » France Inter

« Une des voix les plus fascinantes de son œuvre. » Lire, magazine littéraire

« Coup de cœur » Marie Claire

« Puissant et magnifique » Le Parisien

« Le dix-huitième  roman de Nina Bouraoui est l’un de ses plus fascinants. » Causette

« Une merveille de sensualité. » Femme Actuelle

« De livre en livre, la petite musique de Nina Bouraoui est irrésistible, sans la moindre fausse note. » Version Femina

« La beauté de cet ouvrage inquiétant tient dans le contraste entre l’exaltation de la nature, la lumière idyllique des lieux et l’obscure prison mentale de l’héroïne. » L’Obs

« Elle sublime roman après roman une nostalgie née de l’enfance, jusqu’à ce dix-huitième opus, en état de grâce. » Le Journal du Dimanche


7,80

Dans les rues d'Alger, les hommes s'étreignent. Derrière leurs portes closes, les femmes s'ennuient. Séparée de la ville par un rectangle de verre, une jeune fille observe. Un mur sale, un trolley bondé, une enfant imprudente lui donnent les mots d'une nouvelle histoire. Elle invente. Elle s'invente. Elle est pubère, son père ne lui parle pas depuis deux ans. La mère prépare l'intrigue, les sœurs se taisent. L'ennui ronge la capitale. Personne n'y échappe. Pas même le soleil !Les hommes attendent. Ils l'attendent. L'amour et l'espoir n'existent pas. Les pensées se cognent contre un espace amputé de son temps.Cachée derrière sa fenêtre, avide de savoir, la voyeuse force sur la réalité. Un voile s'éloigne, une petite fille meurt sous les pneus d'un camion. Les trous de serrure s'élargissent, la voyeuse dérobe la vie des autres. Le rêve s'impose. La mort guette. Toutes deux se convoitent, s'invitent, se rejettent. Le sang se faufile entre les mots et les maux.


19,00

Tous les hommes désirent naturellement savoir est l’histoire des nuits de ma jeunesse, de ses errances, de ses alliances et de ses déchirements.
C’est l’histoire de mon désir qui est devenu une identité et un combat.
J’avais dix-huit ans. J’étais une flèche lancée vers sa cible, que nul ne pouvait faire dévier de sa trajectoire. J’avais la fièvre.
Quatre fois par semaine, je me rendais au Kat, un club réservé aux femmes, rue du Vieux-Colombier. Deux cœurs battaient alors, le mien et celui des années quatre-vingt.
Je cherchais l’amour. J’y ai appris la violence et la soumission.
Cette violence me reliait au pays de mon enfance et de mon adolescence, l’Algérie, ainsi qu’à sa poésie, à sa nature, sauvage, vierge, brutale.
Ce livre est l’espace, sans limite, de ces deux territoires.


19,00

C’est une histoire simple, universelle. Après huit ans d’amour, Adrian quitte A. pour une autre femme : "Beaux rivages" est la radiographie de cette séparation.
Quels que soient notre âge, notre sexe, notre origine sociale, nous sommes tous égaux devant un grand chagrin d’amour.
Les larmes rassemblent davantage que les baisers.
J’ai écrit "Beaux rivages" pour tous les quittés du monde. Pour ceux qui ont perdu la foi en perdant leur bonheur. Pour ceux qui pensent qu’ils ne sauront plus vivre sans l’autre et qu’ils ne sauront plus aimer. Pour comprendre pourquoi une rupture nous laisse si désarmés. Et pour rappeler que l’amour triomphera toujours. En cela, c’est un roman de résistance.

N. B.