EAN13
3540139869408
Dimensions
12,5 x 14 x 1,5 cm
Poids
100 g

Le pacifiste libertaire

Interprété par

Socadisc Europ' Distribution

Indisponible
« Le pacifiste libertaire » 75 titres 3 CD Digipack Marcel Mouloudji (Paris, 1922 – Neuilly-sur-Seine, 1994)Son père est Kabyle, sa mère Bretonne. Il a un frère, André né en 1923. La famille vit chichement : aux difficultés financières s’ajoute le désordre mental de la maman.C’est dans ce milieu que pousse le jeune Marcel, herbe folle, tempérament rêveur. Adolescent, il fréquente la jeunesse de gauche et bénéficie de l’apport culturel des éducateurs du mouvement ouvrier. C’est ainsi qu’il aborde le Groupe Octobre et, de fil en aiguille, est remarqué par Jean-Louis Barrault qui l’introduit dans le milieu artistique de Paris.Mouloudji, avant de se faire un nom dans la chanson, n’est pas un inconnu : il a déjà publié deux livres (dont Enrico, Prix de la Pléiade à la Libération en 1945) et bénéficie d'une prometteuse réputation au cinéma, depuis Les disparus de Saint-Agil (dans lequel il a joué, enfant) et avant le nouveau succès d'André Cayatte, Nous sommes tous des assassins.Ses premiers disques (trois 78 tours) paraissent au Chant du Monde en 1951, avec des titres qui figurent aujourd'hui au rang des classiques de la chanson française (entre autres : Si tu t'imagines, Rue de Lappe, La complainte des infidèles…)C’est alors qu’il est remarqué par Jacques Canetti. Comme à son habitude, lorsqu'il pressent un talent, la scène et le disque vont de pair chez Canetti. Mouloudji enregistre donc plusieurs 78 tours sous sa houlette, prémices d’un long parcours discographique. Et c’est l’année suivante (1952) que sort le titre qui déclenchera le succès, celui qui marquera à jamais la carrière du chanteur : Comme un p'tit coquelicot. Et pourtant, la chanson (signée Raymond Asso et Claude Valéry) était initialement destinée à Maurice Chevalier… qui la refusa. Comme un p'tit coquelicot devient le détonateur de la carrière du chanteur, énorme succès marquant une étape décisive dans son parcours d'interprète. Grâce à ce titre, il obtient le Prix Charles-Cros en 1952 et le Grand Prix du disque 1953. Dès lors, les succès s'enchaînent, avec des chansons dont il est souvent l’auteur. Citons, pour mémoire : Un jour tu verras, Le long des rues de Paris. Mais Mouloudji, pacifiste militant, enregistre aussi à cette époque (1954), Le déserteur, chanson que Boris Vian, son auteur, vient de créer en pleine guerre d'Indochine. Mouloudji s'attirera les foudres de la censure pour avoir osé l'interpréter au Théâtre de l'Œuvre le jour même de la chute de Diên Biên Phu, provoquant le scandale qu'on imagine. Pour l'anecdote, on notera que la version présentée par Mouloudji était pourtant édulcorée.Mouloudji abandonne progressivement le cinéma : sa carrière est désormais consacrée à la chanson. Après avoir beaucoup interprété celles des autres, de sa voix au timbre et au phrasé si particulier il écrit de plus en plus ses propres chansons. Il sera longtemps tête d'affiche et, fort de sa notoriété mais toujours soucieux d'indépendance, il créé sa propre marq
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