Alex-Mot-à-Mots

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Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

Cogito ergo sum

18,00
Conseillé par
30 octobre 2013

Nomandie, policier

Cette intrigue me tentait bien : se déroulant en France et même en Normandie, sur fond de guerre maritime, avec un détective privé récurrent (même si je n'ai pas lu sa première aventure).

Ce roman se lit bien, malgré quelques facilités de la part de l'auteur qui n'échappe pas à certains clichés. Dommage.

Auteur qui n'a pas oublié une part de sexe torride. Pourquoi pas, ne jouons pas les vierges effarouchées.

En revanche, j'ai trouvé que les personnages manquaient un peu de relief, les scènes d'action se déroulent à la va-vite. Pour moi qui suis une habituée des polars, j'ai été un peu déçue.

Ceci dit, l'intrigue est intéressante. Sans grande révélation toutefois sur l'Histoire.

Mon cher et tendre, qui l'a lu également, avait trouvé rapidement le coupable (et pas moi...). Quel homme !

Le petit plus :

Les éditions COGITO ergo sum sont engagées dans le combat pour l'égalité des sexes. C'est la raison pour laquelle ce roman s'engage à défendre la règle grammaticale de proximité :

La règle de proximité (ou règle de voisinage) consiste à accorder le genre et le nombre de l'adjectif avec celui du plus proche des noms qu'il qualifie, et le verbe avec le plus proche de ses sujets. En vertu de cette règle, contrairement à l'usage actuel, le féminin et le singulier peuvent donc l'emporter sur le masculin et le pluriel. Elle se rencontre en grec ancien et en latin, de même qu'en ancien français. En français elle ne sort complètement de l'usage qu'au XVIIIe siècle, où le masculin s'impose dans l'accord du genre ; elle fournit aujourd’hui la matière de propositions de réforme de l’accord de l'adjectif pour ceux qui y voient un outil de promotion de l'égalité entre hommes et femmes.

Conseillé par
30 octobre 2013

20e siècle, Angleterre, enquête

Je découvre l'auteur, et j'avoue que je commence à devenir fan de cet écrivain récemment republié chez Sonatine..

Son roman, long, n'est jamais lassant. Les personnages sont bien campés, et l'auteur nous fait facilement naviguer entre l'Angleterre d'Edouard VII et celle de 1977. On y croit.

Et je me suis sentie en plein coeur de l'action et de la recherche de ce fameux secret.

Alors certes, le personnage principal, Martin Radford, est un peu "bécasson" parfois. Disons qu'il préfère boire de bonnes bières au pub le plus proche plutôt que de réfléchir 30 secondes à l'énigme. Mais il n'en est ainsi que plus humain. J'ai eu plusieurs fois envie de lui dire : "Mais regarde dans quelle position tu te mets !" sans pour autant être agassée. Au contraire, je poursuivais ma lecture.

Car l'auteur écrit si bien, que je me suis laissée prendre au charme de sa plume.

Et puis dans ce roman, le personnage qui incarne le Mal le fait tout en finesse, en manipulant les gens intelligemment mais diaboliquement. Il n'y a pas d'issue.

Je ne vous en dis pas plus, au risque de vous dévoiler le fin mot de l'histoire.

L'image que je retiendrai :

Celle du personnage d'Elisabeth, d'abord jeune fille passionnée puis grand-mère digne et fidèle devant l'adversité. Je veux vieillir comme ça.....

Conseillé par
30 octobre 2013

policier, Québec

Encore une fois, j'ai passé un agréable moment avec cet enquêteur qui sait prendre le temps de vivre et qui philosophe a loisirs sur la vie. Sans oublier sa femme, éternelle complice.

Cette fois-cî, l'intrigue ne se déroule pas a Three Pines mais dans un luxueux chalet ou Gamache a réservé pour son anniversaire de mariage.

J'ai failli trouver le coupable, et j'étais proche de la solution du problème : comment une statue en bois pétrifié à pu tomber. Mais bien sur, l'auteur à plus d'un tour dans son sac....

De belles réflexions sur la vie et la mort, le deuil, la famille, la jalousie dans la fratrie, la recherche de l'amour du père, le tout dans un cadre magnifique.

J'attends le prochain avec impatience....

L'image que je retiendrai :
Une question plutôt : à la fin du roman, on ne sait toujours pas si Bean est une fille ou un garçon.....

Conseillé par
9 octobre 2013

bande dessinée

Cette bande dessinée, est plus qu'un livre, c'est une expérience.

D'abord parce que le site de la BD (excusez du peu) propose une bande son pour accompagner notre lecture. Musique qui nous plonge littéralement dans l'univers graphique de l'histoire. J'ai adoré !


Ensuite, mais là je suis plus dubitative, parce que l'éditeur propose une lecture en réalité augmentée. Il faut passer son i-pad au-dessus du dessin pour le voir s'animer. En fait, seuls certains dessins fonctionnent ainsi, mais on ne sait pas d'avance lesquels. Et qui plus est, c'est le dessin sans couleur qui nous est proposé. Certes, cela donne un effet de mouvement, mais je n'ai pas poursuivi l'expérience, trop compliquée.

L'histoire est riche et se tient, l'auteur m'a proposé un vrai univers, bref, j'ai aimé.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/10/09/28172896.html

13,00
Conseillé par
9 octobre 2013

famille, poésie

Sur l'avis de ma libraire, j'achète et lis ce livre. J'en fais un coup de coeur, malgré sa tristesse.

Et là, comment dire, je suis à la fois étonnée, émue, scotchée.

Sa lecture est exigeante, car l'auteur est poète mais écrit en prose. Les phrases sont ciselées et se lisent lentement. La vie de Marthe se déroule. Jusqu'au premier drame.

Mais la vie de Marthe continue, jusqu'au second drame, inattendu.

Bien sûr, il y a les bêtes de la ferme auprès de qui les enfants cherchent du réconfort. Mais il y a surtout pour moi les fleurs. Celles que l'on cueille, inutiles ; celles que l'on piétine, mais qui restent belles, à jamais.

Ce livre est bouleversant et marque longtemps. De la poésie de l'auteur, il ne me reste pas grand chose. Seule reste le rythme du récit, implacable, et pourtant si beau, si triste.

Livr-esse, Cristie et Clara en ont également fait un coup de coeur.

Merci Monsieur Clément, votre livre me restera longtemps en mémoire.

L'image que je retiendrai :

Celle de la cuisine où se déroule le premier, puis le second drame.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/10/07/28017021.html