Roman d'une ampleur extravagante et géniale. Complètement inclassable même si le point de départ s'inscrit dans le registre de l'aventure, de la grande aventure. C'est foisonnant, rayonnant, érudit, facétieux avec de légères touches jubilatoires. Vous tenez entre les mains un grand roman. Vous ne le lâcherez plus et de toutes façons vous l'aimerez.. Ou bien je ne comprends plus rien à la littérature.
Il s'agit d'un véritable hymne à la littérature, aux livres, aux auteurs, aux lecteurs, à l'imaginaire débordant mais parfaitement maîtrisé, doté d'une petite dimension utopique, voire écologique qui n'est pas pour déplaire.
Embarquez vite dans ce roman à la recherche du diamant volé...

Un récit d'amour entrelaçant les souvenirs heureux et douloureux vécus autour des chats de hasard rencontrés, adoptés sans préméditation aucune. A l'image de la carrière de la comédienne, fruit de rencontres impromptues et inopinées plutôt que de choix déterminés. Un récit sincère, beau et touchant.

Intrigue classique finement tissée au coeur de la Lorraine, une terre comme oubliée, démembrée. Les entrailles de la terre ont certes été comblées, ensevelissant de lourdes amertumes et de profonds secrets, mais la terre gronde encore et les hommes n'oublient rien. La pente est glissante, boueuse, propice à voir les vengeances s'assouvir. Le terreau est prêt, la rancune tenace et lente...

Ce beau récit pourrait être la suite de "Les chats de hasard" plus de vingt ans après, avec toujours autant de douceur et de sensibilité. Effets miroir de l'un à l'autre, un accomplissement dans l'écriture primordiale, essentielle à l'auteure. Un récit apaisé qui donne à réfléchir sur les morts qui nous ont été proches, qui nous accompagnent au quotidien dans nos solitudes vivantes et fragiles.

Roman très personnel sur l'histoire de l'Algérie à travers deux tableaux, la figure d'Albert Marquet amoureux fou de ce pays et les évènements familiaux jalonnant la vie de l'auteur. Une narration volontairement répétitive, une prise de position assez vindicative pour relater un pays meurtri, saccagé, dépossédé, à l'image de ce noyau familial imprégné de douceur (maternelle) et d'autorité furieuse (paternelle).