Rentrée littéraire : nos lecteurs ont aimé !

Les lecteurs de la buissonnière partagent leurs lectures et leurs découvertes des romans de la rentrée littéraire. Découvrez-les !

22,00

Les Bourgeois, de part leur nom et leur état, sont une famille de dix enfants nés entre la première et la seconde guerre mondiale, analysés à la première personne du singulier par une des petites-filles.
De façon anachronique, elle nous conte cette famille bourgeoise, traditionnelle, patriotique, catholique traversant les méandres de l'Histoire du XXe siècle.
D'une plume légère et sincère, Alice Ferney nous livre un ouvrage pointu et réaliste sur la société, la famille et l'individu de 1886 à nos jours. Nicole Evrard et Sophie Lheureux-Raulin.


16,50

Un roman d’une grande fraîcheur,facile à lire à l’humour pince sans rire.
Le héros, un jeune homme de 28 ans vit avec sa mère et son grand-père. Il passe ses journées avec celui-ci parce qu’il est au chômage, au début du roman il se laisse un peu aller mais au contact de son grand-père qui répète qu’il voudrait disparaitre il a une intuition : "s’il prenait le contrepied de ce qui affaiblissait les vieillards, ses fonctions se fortifieraient, et il avancerait dans la vie" donc il essaie de ne plus stimuler son grand-père et lui se remet au sport ; évidemment si la technique marche bien pour lui, son grand-père manifeste une volonté de vivre inattendue. Pierrette Avenel.


24,00

C'est un livre particulier, le personnage principal apparaît grandement désabusé, foncièrement pessimiste, pas du tout attachant mais tout ce qu'il nous raconte intéresse et du coup on ne lâche plus le livre qui nous force ainsi à une grande réflexion quasi philosophique car pour une bonne partie les événements dont il nous fait part sont aussi les nôtres, ils ont traversé notre existence. Voilà pourquoi ce livre est précieux et à lire certainement. Antoinette Grego.


19,00

Wendy Guerra campe le quotidien d'une écrivaine cubaine dépressive soumise aux caprices d'un régime totalitaire à bout de souffle. Mais le récit glisse rapidement du journal intime vers une quête échevelée des origines sur fond de guerre froide et d'embargo américain en passant par Mexico et New York et où l'on croise Sting, un acteur Hollywoodien déjanté, des exilés cubains méfiants et même Gabriel Garcia Marquez le tout en un peu plus de deux cents pages. Ce roman mêlant poésie et chronique quotidienne est aussi le portrait d'une génération qui dépeint avec fraicheur, légèreté, auto-dérision mais avec une grande sensualité, l'absurdité de la condition cubaine du 21e siècle, avec cette insouciance et ce désir de liberté malgré les entraves qui caractérisent la jeunesse mondialisée d'aujourd'hui. Si vous aimez Cuba vous adorerez ce portrait de l'artiste en écrivain censuré qui jouit déjà d'une belle réputation dans le monde hispanique. À noter la grande qualité de la traduction de Marianne Millon. Alain Bravard.


Sabine Wespieser Éditeur

20,00

C'est à une nouvelle naissance que nous assistons, celle de Laurent, déclaré de sexe masculin, marié, deux enfants qui, peu à peu va révéler au grand jour sa véritable nature et changer de sexe. On ne nait pas homme ou femme on le devient. Ce roman décrit avec sensibilité et finesse la souffrance engendrée par les préjugés envers la transidentité. À lire pour comprendre l'autre. Catherine Lecoq Kucuk.