- EAN13
- 9782818047811
- ISBN
- 978-2-8180-4781-1
- Éditeur
- P.O.L.
- Date de publication
- 08/2019
- Collection
- Fiction
- Nombre de pages
- 192
- Dimensions
- 21 x 20 x 1 cm
- Poids
- 240 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
Buenos-Aires, 1940.
Des amis juifs, exilés, se retrouvent au café. Une question : que se passe-t-il dans cette Europe qu'ils ont fuie quelques années plus tôt en bateau ? Difficile d'interpréter les rares nouvelles. Vicente Rosenberg est l'un d'entre eux, il a épousé Rosita en Argentine. Ils ont deux enfants. Mais Vicente pense surtout à sa mère qui est restée en Pologne, à Varsovie. Que devient- elle ? Elle lui écrit une petite dizaine de lettres auxquelles il ne répond pas toujours. Dans l'une d'elle, il peut lire : « Tu as peut-être entendu parler du grand mur que les Allemands ont construit. Heureusement la rue Sienna est restée à l'intérieur, ce qui est une chance, car sinon on aurait été obligés de déménager. » Ce sera le ghetto de Varsovie. Elle mourra déportée dans le camp de Treblinka II - « ce camp où en un an, les nazis avaient réussi à éliminer près d'un million de personnes. » C'était l'arrière-grand-mère de l'auteur.
Santiago Amigorena écrit le roman du silence, celui de sa famille partie en Argentine pour fuir le nazisme. Il raconte surtout le « ghetto intérieur » de l'exil. La vie mélancolique d'un homme qui crée une famille, s'invente une vie à l'étranger, tout en devinant puis comprenant la destruction de sa famille en cours, et de millions de personnes. Vicente et Rosita étaient les grands-parents de l'auteur qui écrit aujourd'hui : « Il y a vingt-cinq ans, j'ai commencé un livre pour combattre le silence qui m'étouffe depuis que je suis né ». Ce roman est l'histoire de l'origine de ce silence.
Des amis juifs, exilés, se retrouvent au café. Une question : que se passe-t-il dans cette Europe qu'ils ont fuie quelques années plus tôt en bateau ? Difficile d'interpréter les rares nouvelles. Vicente Rosenberg est l'un d'entre eux, il a épousé Rosita en Argentine. Ils ont deux enfants. Mais Vicente pense surtout à sa mère qui est restée en Pologne, à Varsovie. Que devient- elle ? Elle lui écrit une petite dizaine de lettres auxquelles il ne répond pas toujours. Dans l'une d'elle, il peut lire : « Tu as peut-être entendu parler du grand mur que les Allemands ont construit. Heureusement la rue Sienna est restée à l'intérieur, ce qui est une chance, car sinon on aurait été obligés de déménager. » Ce sera le ghetto de Varsovie. Elle mourra déportée dans le camp de Treblinka II - « ce camp où en un an, les nazis avaient réussi à éliminer près d'un million de personnes. » C'était l'arrière-grand-mère de l'auteur.
Santiago Amigorena écrit le roman du silence, celui de sa famille partie en Argentine pour fuir le nazisme. Il raconte surtout le « ghetto intérieur » de l'exil. La vie mélancolique d'un homme qui crée une famille, s'invente une vie à l'étranger, tout en devinant puis comprenant la destruction de sa famille en cours, et de millions de personnes. Vicente et Rosita étaient les grands-parents de l'auteur qui écrit aujourd'hui : « Il y a vingt-cinq ans, j'ai commencé un livre pour combattre le silence qui m'étouffe depuis que je suis né ». Ce roman est l'histoire de l'origine de ce silence.
Commentaires des libraires
Par-delà le silence
Émigré de Pologne depuis 1928, Vicente est installé en Argentine où il vit, travaille, s'est marié et a fondé une famille. Juif de Varsovie, sa mère, son frère et bien de ses proches sont restés en Pologne alors que les ...
Lire la suiteCommentaires des lecteurs
Le silence
Écrire, est-ce que ça permet de faire jaillir du silence ? Ce roman parle d'un homme qui peu à peu, perd le sens de dire. Un silence aussi lourd que pèse le fait de vivre puisque c'est vivre de culpabilité. ...
Lire la suite**" Le Ghetto intérieur " de Santiago H. Amigorena** **est le coup de coeur de la librairie Le Failler à Rennes** [ **dans le q u o i l i r e ? #89**](https://www.onlalu.com/2019/11/26/quoi- lire-89-selection-libraires-50636?overlay=LeFailler) Lire la ...
Lire la suitefamille, ghetto
C’est le premier roman que je lis de cet auteur argentin qui écrit en français. Mais sans le savoir, je le connaissais déjà car il a participé à l’écriture de nombreux films, notamment ceux de Cédric Klapisch. Revenons-en à ce ...
Lire la suiteVaincre le silence
Ce texte est une pépite ! Le ghetto intérieur, c'est surtout la culpabilité qui va pousser Vicente au silence. Parce que l'horreur nazie n'a pas de mots. Parce que parfois on a l'impression que si on ne dit pas les ...
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