Roman vertigineux, lyrique et très contemporain autour de l'innocence amoureuse et de la culpabilité engendrée face à la vérité crue, insensée, guerrière et mortifère. Avec justesse, Edna O'Brien déploie les méandres amoureux d'une femme pour un étrange inconnu à l'identité falsifiée nouvellement installé dans un village irlandais, recherché par toutes les polices internationales. Fidelma, femme trahie, égarée dans son amour, rongée de culpabilité saura être tenace et forte dans l'adversité, dans la monstruosité des actes perpétrés par le commun des mortels. Pages sublimes déclinées autour de la reconstruction de soi dans le malheur et dans la folie des hommes.

Roman vertigineux, lyrique et très contemporain autour de l'innocence amoureuse et de la culpabilité engendrée face à la vérité crue, insensée, guerrière et mortifère. Avec justesse, Edna O'Brien déploie les méandres amoureux d'une femme pour un étrange inconnu à l'identité falsifiée nouvellement installé dans un village irlandais, recherché par toutes les polices internationales. Fidelma, femme trahie, égarée dans son amour, rongée de culpabilité saura être tenace et forte dans l'adversité, dans la monstruosité des actes perpétrés par le commun des mortels. Pages sublimes déclinées autour de la reconstruction de soi dans le malheur et dans la folie des hommes.

Un premier roman étonnant et original aux accents poétiques marqués, en hommage à la langue française et à la littérature, de celles capables de survivance au désastre et à la perte. C'est aussi une évocation non nostalgique mais tendre et lumineuse d'un monde artisan disparu, d'un monde rude mais sensible atteint de plein fouet par la modernité laissant de côté la création et la satisfaction d'avoir créé. Ce texte dit aussi le besoin de vivre pleinement, de s'émanciper d'un monde et d'un emprisonnement familial, d'une famille endeuillée, à jamais anéantie. Le feu de la forge, le feu des Dieux, le feu des désirs...Le feu de la vie.

Un premier roman étonnant et original aux accents poétiques marqués, en hommage à la langue française et à la littérature, de celles capables de survivance au désastre et à la perte. C'est aussi une évocation non nostalgique mais tendre et lumineuse d'un monde artisan disparu, d'un monde rude mais sensible atteint de plein fouet par la modernité laissant de côté la création et la satisfaction d'avoir créé. Ce texte dit aussi le besoin de vivre pleinement, de s'émanciper d'un monde et d'un emprisonnement familial, d'une famille endeuillée, à jamais anéantie. Le feu de la forge, le feu des Dieux, le feu des désirs...Le feu de la vie.

Plus qu'un roman historique, "Possédées", est un roman politique sur les arcanes des pouvoirs royaux et religieux au XVIIè siècle. Les guerres de pouvoir et de suprématie sont intestines mais ravageuses. Les Ursulines du couvent de Loudun ont-elles été réellement obsédées, possédées ? S'agissait-il d'une incroyable machination politique (fomentée par le Cardinal Richelieu) ou bien d'une possession démoniaque inouïe ? Les fanatismes religieux d'hier pourraient ressembler étrangement à ceux d'aujourd'hui. Frédéric Gros nous régale de ce roman puissant et prégnant, historiquement étayé, foisonnant de questionnements très contemporains.