Zulma, des romans à la carte !

Pour l'achat de trois livres de leur collection de poche Z/a, les éditions Zulma vous offrent un jeu de cartes aux couleurs et aux motifs de leurs fabuleuses couvertures qui embellissent tant les tables des librairies comme les bibliothèques des amoureux des livres !
Avec des auteurs qui piquent la curiosité et des romans qui palpitent au cœur de la littérature, la collection Z/a est l'atout de vos lectures d'été !

10,95

À cette seule évocation – le Charme des après-midi sans fin – on rêve aux jours délicieux de l’enfance et de l’adolescence. Et c’est tout le petit monde gravitant à Petit-Goâve autour de Vieux Os qui vient nous griser : il y a les copains, Rico, le fils de la couturière, Frantz qui a « toutes les filles à ses pieds, mais ne comprend rien aux femmes », les rendez-vous sur la plage et les parties de foot avec l’équipe Tigre Noir, Fifi la tigresse qui se bat comme un garçon pour l’honneur de son frère, les filles « douces et parfumées comme des mangues », et l’indépassable Vava, premier amour aux yeux incendiaires… Et puis aussi Izma, la reine du poisson en sauce et son petit garçon tuberculeux, l’irremplaçable notaire Loné, amoureux éconduit de Da, la grand-mère tant aimée, tandis qu’Haïti s’enflamme sous les feux montants de la dictature.

« J’ai écrit ce livre pour une seule raison : revoir Da. Quand l’Odeur du café est paru, Da était encore vivante, et elle l’a lu. Je me souviens de son doux sourire. Elle était très fière de pouvoir filer son aiguille jusqu’au dernier jour. Elle est morte un samedi matin. Et depuis, elle me manque. Je suis retourné, dernièrement, à Petit-Goâve. Et je les ai tous revus. Voici Da, assise comme toujours sur sa galerie au 88 de la rue Lamarre, en train de siroter son café. Et aussi ce bon vieux Marquis qui vient se frotter contre ma jambe, en remuant doucement la queue. Le soleil du midi. Les rues désertes. La mer turquoise scintillant derrière les casernes. La ville fait la sieste… »


9,95

Souvent aux beaux jours, Ágústína grimpe sur les hauteurs du village pour s’allonger dans le carré de rhubarbe sauvage, à méditer sur Dieu, la beauté des nombres, le chaos du monde et ses jambes de coton. C’est là, dit-on, qu’elle fut conçue, avant d’être confiée aux bons soins de la chère Nína, experte en confiture de rhubarbe, boudin de mouton et autres délices.
Singulière, arrogante et tendre, Ágústína ignore avec une dignité de chat les contingences de la vie, collectionne les lettres de sa mère partie aux antipodes à la poursuite des oiseaux migrateurs, chante en solo dans un groupe de rock et se découvre ange ou sirène sous le regard amoureux de Salómon. Mais Ágústína fomente elle aussi un grand voyage : l’ascension de la « Montagne », huit cent quarante-quatre mètres dont elle compte bien venir à bout, armée de ses béquilles, pour enfin contempler le monde, vu d’en haut…

« D’une grande plasticité, l’écriture d’Ólafsdóttir est mise ici au service d’un projet délicat : peindre le paysage intérieur d’un être à part. Un défi que la romancière relève avec un indiscutable brio. » Elena Balzamo, Le Monde des Livres


9,95

Dans le petit village d'Icamole, au nord du Mexique, Remigion découvre au fond d'un puits le corps d'une fillette inconnue. Ce qui pourrait rester un simple fait divers devient matière à un océan de fictions et d'imbrications romanesques: car c'est à la lumière des romans qu'il lit avec autant de fureur que de délectations que Lucio, le bibliothécaire du village, mène l'enquête. Laquelle le conduit sur les traces d'Herlinda, sa femme disparue, qu'aucune lecture n'aura pu lui restituer.


9,95

Gabriel Hantrovicz, célèbre à Paris pour sa peinture figurative, a tout quitté pour Londres où il ne peint plus que des variations en bleu. Surgit dans son univers Christel Paal, une jeune Berlinoise, à peine sortie de l’adolescence – Christel qui change sans cesse d’avis, s’effondre en larmes pour un mot, se révolte pour un autre…
Gabriel s’attache à son insu à cette fille perdue dont il ignore à peu près tout. Bientôt le peintre, qui a déjà éprouvé de plein fouet les dangers de la représentation, entrevoit le désir impérieux de la jeune femme meurtrie : devenir son modèle. Qu’il la peigne, qu’il lui rende un corps, une intégrité, et la sauve de son chaos intime.


9,95

Pleines d’inventions narratives, les nouvelles d’Anjana Appachana entrelacent enchantement amoureux et cruauté inconsciente, songeries amères et tendres, conflits cocasses ou tragiques. D’une histoire à l’autre, on est envouté par ses héroïnes qui se débattent au milieu des drames et des préjugés, de la fillette qui s’invente une vie sentimentale en lisant Jane Eyre quand sa sœur aînée se marie, à celle qui porte une dévotion folle à sa mère. Et les situations se répondent si bien qu’on éprouve très vite le sentiment d’être dans l’espace multiple et concerté du roman, au sein d’une famille de la petite bourgeoisie indienne.