Zulma, des romans à la carte !

Pour l'achat de trois livres de leur collection de poche Z/a, les éditions Zulma vous offrent un jeu de cartes aux couleurs et aux motifs de leurs fabuleuses couvertures qui embellissent tant les tables des librairies comme les bibliothèques des amoureux des livres !
Avec des auteurs qui piquent la curiosité et des romans qui palpitent au cœur de la littérature, la collection Z/a est l'atout de vos lectures d'été !

10,95

« De l’autre côté du trottoir, c’est la maison de Miki. Toujours pleine de rires, de cris, de filles. Miki habite seule, mais elle a beaucoup d’amis. Il y a toujours deux ou trois voitures garées devant sa porte, prêtes à partir pour la plage, pour un restaurant à la montagne ou pour le bal. Tous les jours. Et moi, je dois étudier mon algèbre. S’il n’y avait que Miki. Mais voici Pasqualine qui s’étire comme une chatte persane. Marie-Michèle est un peu snob et Choupette, aussi vulgaire qu’une marchande de poissons. La bouche méprisante de Marie-Erna et les fesses dures de Marie-Flore. Les hommes ne sont pas toujours les mêmes. Quant à moi, je ne bouge pas de la fenêtre de ma petite chambre. À l’étage. Je rêve du jour où j’irai au paradis, c’est-à-dire en face. »


Le Goût des jeunes filles est un roman étourdissant. Une initiation à la liberté et à la fureur de vivre.




Otto et Ada partagent depuis un demi-siècle une maison jaune perchée sur une colline et une égale passion pour le chou-fleur à la milanaise, le ping-pong et les documentaires animaliers. Sans compter qu’Ada participe intensément à la vie du voisinage, microcosme baroque et réjouissant.

Il y a d’abord Nico, préparateur en pharmacie obsédé par les effets secondaires indésirables ; Aníbal, facteur fantasque qui confond systématiquement les destinataires pour favoriser le lien social ; Iolanda et ses chihuahuas hystériques ; Mariana, anthropologue amateur qui cite Marcel Mauss à tout-va ; M. Taniguchi, centenaire japonais persuadé que la Seconde Guerre mondiale n’est pas finie.

Quant à Otto, lecteur passionné de romans noirs, il combat ses insomnies à grandes gorgées de tisane tout en soupçonnant qu’on lui cache quelque chose…
Machine à fiction pleine de fantaisie et de malice, au tour inattendu d’intrigue policière, ce premier roman pétille d’une énergie contagieuse et d’un charme fou.


10,95

« La nuit existe dans ce pays. Une nuit mystérieuse. Moi qui viens de passer près de vingt ans dans le Nord, j’avais presque oublié cet aspect de la nuit. La nuit noire. Nuit mystique. Et il n’y a que le jour qu’on puisse parler de la nuit… On dirait que deux pays cheminent côte à côte, sans jamais se rencontrer. »
Après vingt ans d’absence, l’écrivain rentre chez lui, à Port-au-Prince. Le pays, en apparence, est le même. Mais au fil des silences, des mots chuchotés, et de quelques rencontres improbabales, le voilà lancé, lui, l’écrivain qui se dit primitif, dans une étrange enquête au Pays sans chapeau – c’est ainsi qu’on appelle l’au-delà en Haïti. Et c’est le pays rêvé qui prend le pas sur le pays réel…

Pays sans chapeau est l’extraordinaire chronique de ce reportage habité par l’émotion du retour et la magie des dieux cachés. « Ils sont là, je le sais, ils sont tous là à me regarder travailler à ce livre. Je sais qu’ils m’observent. Je le sens. »


11,50

« Je lui dis, Papa, tout m’intéresse, et il me répondit, alors, tu n’as qu’à tout enregistrer. » Yotam, avec la curiosité de ses dix ans et son indispensable petit magnétophone Sony multicolore, laisse traîner ses oreilles partout – mémoire vivante de la famille à mi-hauteur et sur cassettes audio. La matière est riche, et rien ne se perd : le présent, le passé, les non-dits autant que les élans, et à travers l’intimité de cette famille tout sauf ordinaire, c’est un pan entier de la société israélienne qui défile dans ce flot étourdissant… À la fois drôle, hyperréaliste et merveilleusement émouvant.

My First Sony a connu un grand succès en Israël mais aussi en Angleterre, en Allemagne, en Grèce et en Italie où il a reçu le prox WIZO. En France, lors de sa parution en grand format chez Zulma en 2008, il a reçu le Prix Grand Public du Salon du livre de Paris.


C’est Yao Poku, vieux chasseur à l’ironie décapante et grand amateur de vin de palme, qui nous parle. Un jour récent, une jeune femme rien moins que discrète, de passage au village, aperçoit un magnifique oiseau à tête bleue et le poursuit jusque dans la case d’un certain Kofi Atta. Ce qu’elle y découvre entraîne l’arrivée tonitruante de la police criminelle d’Accra, et bientôt celle de Kayo Odamtten, jeune médecin légiste tout juste rentré d’Angleterre. Renouant avec ses racines, ce quelque part longtemps refoulé, Kayo se met peu à peu à l’écoute de Yao Poku et de ses légendes étrangement éclairantes…
Porté à merveille par une traduction qui mêle français classique et langue populaire d’Afrique de l’Ouest, ce roman époustouflant nous laisse pantelants, heureux de la traversée d’un monde si singulier.