Betty D.

Conseillé par (Libraire)
1 septembre 2016

Destinées

Issu d'un reportage journalistique, ce récit est hallucinant et troublant de vérité et de réalité confrontant l'homme occidental et le lecteur à la mort de milliers de migrants naufragés au large des côtes italiennes. Loin des clichés idylliques et ensoleillés de l'île de Lampedusa, ce texte révèle le désarroi et la culpabilité d'un homme face à un cimetière maritime, un désastre humain infini voire insoluble. C'est le récit d'un homme qui a vu, qui a tenté de sauver d'autres hommes, de les hisser à la vie, de leur tendre la main vers un avenir étanche quoiqu' incertain.

Conseillé par (Libraire)
1 septembre 2016

Re-naissances

Roman réaliste de l'introspection et du cheminement au cœur des contrées montagneuses du Kirghizistan. La confrontation avec la nature et les chevaux comme un retour aux sources, loin du confort de la sédentarité urbaine autorise Sibylle et son fils adolescent à de nouveaux rêves, un nouveau départ, une renaissance, à l'autre et à soi, une possible appréhension du monde extérieur et contemporain qui leur est devenu étranger presque dangereux. Au sein des grands espaces sauvages, l'intime est révélé.

16,00
Conseillé par (Libraire)
1 septembre 2016

Le monde à feu et à sang

Troisième volet d'une trilogie aussi lucide, féroce et incandescente que les deux précédents romans. Esquisse d'un monde humain devenu fou, où l'asservissement est de mise, où le pouvoir des puissants est sans limite dans un mélange de bassesse, de dépravation monstrueuse et de vérités crues. Le monde brûle du feu et des armes dans un climat délétère et mortifère. Antonio Moresco nous ravit et nous ébranle de ce roman d'une lucidité extraordinaire et d'une beauté littéraire rageuse et engagée.

24,50
Conseillé par (Libraire)
1 septembre 2016

L'épreuve du monde

Laissez-vous porter par le charme incroyable de ce texte, sa beauté lente et pénétrante, le verbe tenu et poétique qui trace le passage d'un homme d'abord petit devenu grand en ce début de XXè siècle. Images fulgurantes de beauté, d'amour, de sensualité, de connaissance et d'apprentissage, de bonté avant que la folie guerrière et meurtrière des hommes ne s'enclenche. Le garçon apprend au cœur des tranchées, retrouve son instinct de survie, s'ébranle dans la fureur des éclats, des cris et du sang tel un animal indomptable. Farouche et courageux, il a peut-être déjà saisi l'éphémère de la vie, son essence même.

Conseillé par (Libraire)
1 septembre 2016

Bonheur romanesque

Contredisant la thèse du suicide de Vincent van Gogh, Jean-Michel Guenassia dresse un portrait plein de vie, d'amour et de lumière du peintre à Auvers-sur-Oise. Un roman empli de charme et enthousiasmant.

Découvrir et lire" La valse des arbres et du ciel" c'est renouer avec le plaisir enchanteur et romanesque qui nous avait été donné avec "Le club des incorrigibles optimistes" publié en 2009. Cette fois-ci, Jean-Michel Guenassia ne s'adonne plus aux utopies ni à leurs désillusions conséquentes mais à la peinture, à la création picturale inouïe et géniale de Vincent van Gogh lors de son court et définitif séjour à Auvers-sur-Oise en 1890. Loin d'entreprendre un roman biographique, linéaire et standard, l'auteur explore et réinvente ces moments intenses de vie par l'intermédiaire de Marguerite Gachet, la narratrice exclusive de ce roman. Fille aînée du médecin autoritaire et cupide Paul Gachet, elle est la mieux placée pour comprendre cette inventivité soudaine, ce besoin inassouvi de créer, de peindre follement à l'écart des académismes ambiants dans une recherche permanente de lumière et de sens, dans une totale liberté. Elle-même est éprise de liberté, rêve d'émancipation féminine et d'autonomie dans une société où les femmes sont corsetées, prises dans un carcan bourgeois étriqué et sans avenir sauf domestique, sous domination masculine et patriarcale. Ce souffle de la liberté pourrait enfin advenir par la peinture et sa rencontre avec Vincent van Gogh. Ses yeux s'ouvrent sur une beauté inimaginable, sur des paysages pourtant déjà vus et côtoyés qui se révèlent sous un tout autre aspect par le génie du peintre. Et c'est précisément le génie artistique, vigoureux et fougueux qui est honoré dans ce roman, dans la lumière des sentiments amoureux et la révélation picturale. Vincent van Gogh n'y apparaît pas comme une homme chétif, malade et dépressif mais bien au contraire en homme solide, ardent travailleur, plein de projets à venir, déterminé. La reconnaissance de son talent n'est pas encore faite, mais elle est proche. Il le pressent. Jean-Michel Guenassia entend bien démontrer, comme d'autres historiens de l'art l'ont déjà fait, que Vincent van Gogh n'a pu se suicider. Avec le talent qu'on lui connaît et que l'on aime, Jean-Michel Guenassia soulève un pan de mystères pour notre plus grand bonheur de lecteur.